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Task Force sur l’Education : Un rapport de 160 recommandations remis à Ali Bongo Ondimba


  15 Septembre      79        Innovation (5637),

   

Libreville, 15 Septembre (AGP) – Le président gabonais, Ali Bongo Ondimba, a reçu vendredi le rapport des travaux de la Task Force sur l’éducation-Formation-Emploi effectués par 150 experts gabonais, dans l’objectif de mettre un terme aux mauvais résultats enregistrés dans le système éducatif du pays. Ce rapport de 160 recommandations a été remis au chef de l’Etat par le professeur Patrick Toufick Mouguiama Daouda, coordonnateur général desdits travaux.

Au cours de cette cérémonie, le Pr Mouguiama Daouda a présenté les conclusions de ce séminaire sur le système éducatif en relevant les faiblesses de celui-ci notamment les problèmes de financement, de l’orientation des élèves dans les filières adéquates, le manque d’infrastructures appropriées et la mauvaise gouvernance.

«Ce rapport va donner les lignes directrices pour faire en sorte que le système éducatif au Gabon, soit tendu vers la formation professionnelle, l’employabilité et l’insertion. Il est de faire en sorte que nous fabriquions plus des chômeurs, que notre système éducatif soit performant, adapté au marché de l’emploi, monte en qualité. On a constaté qu’il y avait déséquilibre entre l’enseignement général et l’enseignement professionnel, notamment 5% seulement pour l’enseignement professionnel, contre plus de 90% pour l’enseignement général alors même que les métiers qui embauchent sont techniques et dans la formation professionnelle. Il faut inverser les proportions, de telle sorte que lorsque les jeunes sortent de la formation aient du travail. Pour cela, c’est la filière professionnelle, dont les métiers qui sont pourvoyeurs d’emploi», a-t-il dit. Indiquant que ces métiers sont logés dans les secteurs du bois, des TIC, de l’agrobusiness, du BTP, du Tourisme, et des Mines.

En réponse, le président gabonais a appelé à une révolution dans l’Education.

«Il est grand temps d’enrayer ce cycle infernal, de prendre nos responsabilités et d’agir. Je note, à travers votre présentation, des recommandations qui devraient contribuer à transformer notre éducation. Changer de paradigme en consacrant notamment le principe «Former pour l’emploi» qui a trop longtemps été un tabou», a déclaré le chef de l’Etat gabonais.

Ali Bongo Ondimba a saisi cette occasion pour mettre en garde ceux des responsables qui auront la charge de mettre en œuvre les recommandations du Task Force sur l’Education.

«L’Etat de l’Education, nous la comparons aux ordures qui trainent dans nos rues sans pour autant que nous fassions quelque chose. Elles sentent mauvais et nous passons à côté sans rien faire. C’est la direction que prend l’Education nationale. Je voudrais dire aux uns et aux autres que lorsqu’on a chois de servir, il faut avoir le courage de reconnaitre ses erreurs. Tout ça pour dire que, que cela soit pour la question des ordures ou celle de l’Education, si rien n’est fait, je prendrai toutes les mesures nécessaires pour faire en sorte que notre pays ne puisse pas être jeté en pâture. J’attends que tout le monde, non seulement collabore, mais également prenne une part active pour redresser ce système éducatif. Je n’accepterai pas que l’on prenne des responsabilités, et que les résultats ne suivent pas», a-t-il martelé.

Estimé à près de 1 250 milliards de francs CFA, un  »plan quinquennal » d’actions à 3 volets (enseignement, infrastructures et structures) a été proposé. Il s’agira notamment de diversifier les filières et de former des enseignants dans celles-ci ; de réaliser et d’équiper plus d’infrastructures scolaires et administratives et enfin de mettre en place un secrétariat scientifique d’orientation, de créer un conseil national de l’éducation et de regrouper les différents ministères en charge de l’Education et la Formation au sein d’un seul et même ministère.

Annoncée par le président de la République lors de son discours à la nation du 16 août dernier, la «Task force» sur l’éducation s’est tenue du 23 août au 3 septembre 2018, réunissant plusieurs participants à savoir : des membres du gouvernement, des syndicats, des associations des parents d’élèves, des membres du patronat gabonais ainsi que des partenaires techniques et financiers tels que l’Agence française de développement, la Banque africaine de développement, l’UNESCO et l’UNICEF.

Ce séminaire avait pour objectifs de faire des propositions fortes, concrètes et d’application immédiate afin de remettre le secteur de l’éducation à flot du primaire au supérieur, créer un lien entre système éducatif et monde de l’entreprise, et revaloriser les filières techniques.

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