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UN ACTEUR COMMUNAUTAIRE PLAIDE LA RÉFORME DE L’ÉDUCATION


  30 Juin      42        Innovation (5637),

   

Dakar, 30 juin – Le Sénégal doit profiter de l’épidémie à coronavirus pour réformer ses méthodes d’éducation et de formation, à travers notamment une révision des contenus et curricula, avec l’ambition d’en faire davantage un vecteur de développement, la COVID-19 ayant mis au jour les faiblesses du système éducatif sénégalais, plaide Alpha Faye, un acteur communautaire.

« Fondamentalement, je suis de ceux qui pense qu’il faut changer nos méthodes d’éducation et de formation. Et on doit profiter de cette COVID-19-là pour voir comment rendre le système d’éducation et de formation performant, parce que beaucoup d’études ont démontré que les performances scolaires ont très faibles », a souligné M. Faye, président du conseil d’administration de la Fédération Fel Yook de Mbour.

Il s’exprimait lundi lors d’un point de presse portant sur le bilan de la contribution de Fel Yook – une structure composée d’associations de développement communautaire partenaire de l’ONG ChildFund – à la résilience des ménages vulnérables à la COVID-19.

« Il nous faut profiter de cette épidémie pour revoir comment réarticuler certaines stratégies, mais aussi revoir notre système d’éducation et de formation, au-delà même du sauvetage de l’année scolaire », a indiqué M. Faye.

Il a notamment préconisé une révision des contenus et curricula, au regard notamment de la faiblesse des résultats rapportés à l’importance des investis consentis au secteur de l’éducation.

« Aujourd’hui, il y a des examens de Certificat de fin d’études élémentaires (CFEE), du Brevet de fin d’études moyennes (BFEM), du Baccalauréat, entre autres. Pensez-vous que tout cela est pertinent, surtout qu’on y investit énormément d’argent, alors que les résultats sont souvent très faibles ? », s’est demandé Alpha Faye.

Pour cet acteur du développement communautaire, le système sénégalais de l’éducation et de la formation doit être revu globalement pour la prise en charge de « certains défis que ne manquera pas de poser, plus tard, la COVID-19 ».

Il se dit persuadé de la nécessité de mettre en place « un système éducatif et de formation performant qui soit capable de créer un véritable capital humain capable d’impulser un réel développement économique et social pour le Sénégal qui, depuis quelques années, vise l’émergence ».

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