Saint-Louis, 26 juil (APS) – Les spécialistes en sciences de gestion ’’peuvent contribuer valablement au développement du Sénégal’’, compte tenu de la place de cette matière dans la vie économique, affirme Seydou Sané, agrégé en sciences de gestion.
Selon lui, « les docteurs en science de gestion ont leur place dans la vie économique et peuvent contribuer valablement au développement du Sénégal ».
Les sciences de gestion « sont déterminantes dans la compréhension de la vie humaine, dans l’amélioration de la performance des uns et des autres dans un contexte organisationnel », fait valoir professeur Sané, responsable de la formation doctorale et directeur du Laboratoire Saint-Louis-étude-recherche et gestion (SERGE) de l’Université Gaston Berger (UGB).
Il s’exprimait lors d’un point de presse, jeudi à Saint-Louis, en prélude de la cérémonie de la graduation des docteurs en sciences de gestion de l’UGB, prévue samedi, en présence du parrain Mouhamadou Makhtar Cissé, ministre du Pétrole et des Energies.
Il estime que « les docteurs en sciences de gestion ne doivent pas laissés être en rade de la dynamique en cours pour le développement du pays ».
Professeur Seydou Sané a souligné la nécessité de « mieux assurer l’émergence de docteurs en sciences de gestion, pour des ressources humaines qualifiées, afin qu’ils puissent assurer la formation de jeunes étudiants au niveau de ces différentes institutions universitaires ».
Le directeur du Saint-Louis-étude-recherche et gestion (SERGE) de l’Université Gaston Berger (UGB) juge de son côté qu’il est temps de faire connaitre à l’opinion l’importance des sciences en gestion », à travers cette cérémonie de graduation de 8 docteurs dans ce domaine formés à l’UGB.
De cette manière, il s’agit de « mettre une dose d’humanité dans le processus doctoral, longtemps resté déconnecté de la société », ce qui devrait permettre aux docteurs en sciences de gestion de « trouver une opportunité d’emploi chez les employeurs, mais aussi de mettre en valeur leurs efforts et sacrifices consentis (…)’’.
