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Gabon : Ike Ngouoni, une interpellation qui retient l’attention


  21 Novembre      198        Société (45146),

 

Libreville, 21 Novembre (AGP) – L’interpellation, ce jeudi 21 novembre, par la Direction générale des services spéciaux (DGSS) de la présidence de la République, Ike Ngouoni Aila Oyouomi, porte-parole de la présidence et récemment promu conseiller politique d’Ali Bongo Ondimba, laisse songeur l’opinion.

Récemment promu conseiller politique d’Ali Bongo Ondimba, Ike Ngouoni Aila Oyouomi, a été interpellé par les éléments de la Direction générale des services spéciaux de la présidence (DGSS). L’information donnée par le site d’informations Jeune Afrique a été confirmée par des proches de la communication présidentielle.

Cette interpellation intervient dans un contexte où des enquêtes sont menées contre certains membres de l’Association des jeunes émergents volontaires (AJEV), anciens patrons d’entreprises publiques et parapubliques, proches de l’ancien directeur de cabinet du président de la République, Brice Laccruche-Alihanga (BLA).

Toute la question reste de savoir pourquoi cette opération a été menée par les services spéciaux de la présidence et non par le B2 (services de renseignement militaires et la direction générale des recherches (DGR), comme ce fut le cas pour les autres proches de BLA.

Ike Ngouoni avait été promu conseiller politique en plus de ses fonctions de porte-parole de la présidence de la République alors que d’autres membres de l’AJEV, dont Brice Laccruche-Alihanga, Renaud Allogho Akoue, ancien directeur général de la Caisse d’Assurance Maladie et de garantie sociale (CNAMGS), de Ismaël Ondias Souna, ancien directeur général de la Société équatoriale des mines (SEM), Herman Nzoundou Bignoumba, directeur général de la Caisse de dépôt et de consignations (CDC) et Christian Patrichi Tanassa, ancien directeur général de la Gabon Oil Company (GOC), compagnie nationale de pétrole, nommé conseiller politique du président de la République, étaient démis de leurs fonction et/ou mutés.

Certains d’entre eux sont gardés à vue jusqu’à ce jour dans les geôles du B2, obligeant le procureur de la République à faire une déclaration publique, le mardi 19 novembre écoulé. Olivier Nzahou avait évoqué des enquêtes pour «soupçons de malversations et de blanchiment à grande échelle».

Depuis lors, la traque des Ajeviens défraie la chronique dans le pays et tient en haleine les abonnés des réseaux sociaux dont beaucoup célèbrent la chute de ces oligarques arrivés dans les cercles du pouvoir il y a à peine deux ans. Mais les avocats des Ajeviens dénoncent des règlements des comptes au sein du pouvoir et l’immixtion des services spéciaux dans les enquêtes. «Nous interpellons le gouvernement et les autorités judiciaires sur les risques de discrédit qui pèsent sur ces enquêtes qui prennent l’allure de règlement de comptes», ont-ils déclaré dans un communiqué dont nous avons obtenu copie.

Il y a moins d’un mois des sources proches de la présidence évoquaient un froid entre l’ex DC Brice-Laccruche Alihanga et Nourredine Bongo Ondimba, fils du président qui a pris des bureaux au palais du bord de mer. Le climat de méfiance intervient après une tournée dite républicaine qui avait amené BLA dans plusieurs villes du Gabon pour, disait-il, porter le message du chef de l’Etat.

Cette opération de communication de BLA avait amené le DCPR, à violer bon nombre de codes protocolaires et républicains, recevant les honneurs militaires, les clés des villes et contraignant le Premier ministre et les membres du gouvernement à le recevoir dans leurs villes d’origine.

Au regard des interpellations en cours, l’opinion spécule déjà sur celle des autres membres de l’Ajev, dont Justin Ndoundangoye, ancien ministre des Transports et des Travaux publics, aujourd’hui drapé de l’immunité de député et celle de Brice Laccruche Alihanga, nommé ministre chargé du Suivi de la Stratégie des Investissements humains et des Objectifs de développement durable.

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