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UN AVOCAT RÉCLAME UNE TAXE SUR LES TRANSFERTS DES SPORTIFS


  15 Juin      55        Sport (12738),

 

Dakar, 15 juin (APS) – L’avocat sénégalais Moustapha Kamara, basé à Marseille, plaide pour l’instauration d’une taxe de 1 ou 2% sur toute transaction financière effectuée sur les transferts des sportifs sénégalais, pour le financement du sport au Sénégal.

« Il est vivement souhaitable qu’une partie des transferts, 1 à 2%, revienne au Sénégal… », a dit Me Kamara dans un entretien avec l’APS.

« Pour le Sénégal, on sait que c’est l’Etat qui finance les voyages, la préparation et la participation de nos sélections nationales aux compétitions internationales », a-t-il avancé, estimant que l’Etat a besoin d’une partie des retombées de ces investissements auxquels il contribue.

S’agissant du football, a rappelé Moustapha Kamara, l’Etat finance la participation à la Coupe d’Afrique des nations, à la Coupe du monde et aux Jeux olympiques, des compétitions qui sont « une grande plateforme d’exposition » pour les joueurs.

Aux dépens de l’Etat, « ce sont les clubs et les joueurs qui tirent profit des transferts » effectués à l’occasion de ces trois compétitions internationales, a-t-il dit.

« Il est temps de changer la donne », a poursuivi Me Kamara, ajoutant que ce sont les clubs qui empochent l’essentiel des indemnités.

Selon l’avocat, le Sénégal, de même que les autres pays africains, doit percevoir une partie des fonds engrangés lors des transferts de ses sportifs vers l’étranger pour construire des infrastructures sportives et financer des secteurs vitaux comme l’éducation et la santé.

« Cette taxe n’aura pas d’impact négatif pour les joueurs ou les clubs, et encore moins pour les agents de joueurs », a-t-il assuré, suggérant qu’une loi soit votée par l’Assemblée nationale.

Me Kamara souhaite que l’Union africaine adopte cette proposition, pour que tous les pays du continent puissent tirer profit des transferts de leurs sportifs vers l’étranger.

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