Abidjan, 21 déc 2022 (AIP)- La Convention de la société civile (CSCI) a adopté des nouvelles réformes structurelles en vue de résoudre le problème de gouvernance auquel elle fait face depuis des années.
Selon le président du comité d’organisation de l’assemblée générale élective, Gabriel Fayé, la CSCI a fonctionné depuis sa création en 2005, sur un système de gouvernance tournant au niveau de quatre piliers à savoir les ONG, les organisations professionnelles, syndicales et religieuses.
« Ce mode de gouvernance bien qu’ayant été proposé avec les meilleures intentions de résoudre les crises éventuelles de leadership et de changement de coordonnateur à la tête de la CSCI (…) a suscité des inquiétudes sur sa vision, ses missions et son fonctionnement « , a-t-il déclaré, mardi 20 décembre 2022, lors d’une conférence de presse.
Cette situation, explique-t-il, a été source d’une série de crises dont les plus critiques se sont produites de 2012 à 2014 avec un « bicéphalisme notoire né à la suite d’incompréhensions de ses textes fondateurs ».
Pour pallier ce problème de gouvernance, la CSCI a tenu le 13 décembre, une assemblée générale extraordinaire pour adopter de nouveaux textes.
Ces textes portent sur l’adoption d’une assemblée générale, l’élection d’un président du conseil d’administration qui se fera sur une proposition de liste de membres à élire à partir des piliers. La tête de liste élue sera le président du conseil d’administration.
« Une direction exécutive sous les ordres du conseil d’administration, un conseil des sages, un comité paritaire de partenariat et un comité d’audit interne de contrôle, d’éthique et de conformité, la redéfinition des piliers qui passent de quatre à cinq », a fait savoir M. Fayé, annonçant une assemblée générale élective, ce jeudi.
