Lomé, 27 jan. (ATOP) – La phase opérationnelle du processus de professionnalisation du football au Togo a été lancée lors d’un atelier organisé par le ministère des Sports et des Loisirs, le vendredi 27 janvier à Lomé.
Cet atelier fait suite à deux évènements majeurs, à savoir l’atelier de validation des textes de football professionnel et le congrès ordinaire de la Fédération togolaise de football (FTF) qui a validé ces textes. Il se veut un carrefour d’échange et de partage des tenants et aboutissants du projet de professionnalisation du football togolais et un vivier d’idées et de propositions pour améliorer ce qui a été déjà entrepris. La concrétisation de ce projet permettra également au gouvernement et aux acteurs de rendre le football togolais beaucoup plus attractif, compétitif et profitable aux joueurs et aux investisseurs actuels afin d’en attirer de nouveaux.
Les travaux permettront aux différents acteurs de discuter des étapes nécessaires pour atteindre cet objectif de professionnalisation du football au Togo. Ils débattront également des démarches devant conduire à la création de la ligue professionnelle et de l’amélioration des infrastructures et de la gestion des clubs.
« Ce projet, qui prend en compte la diversité culturelle de nos préfectures, nous engage à avoir un seul club de football par préfecture à l’image des clubs comme Marseille, Bordeaux et le PSG en Ligue 1 française, et ce dans le but de raffermir la cohésion sociale et d’entretenir la flamme d’une vie paisible en société », a expliqué le ministre des Sports et des Loisirs, Dr. LidiBessi-Kama.
Madame le ministre a également fait savoir que pour le gouvernement, la professionnalisation du football togolais se présente comme le passage obligé pour attirer les investisseurs, des joueurs de haute gamme, de grande valeur marchande et surtout pour développer l’industrie du football, ainsi que l’économie qui s’y attache.
Pour le président de la FTF, Col. Guy Akpovy, il est temps pour le football togolais de passer à l’âge adulte et de devenir une véritable industrie. « Cela nécessite un engagement à long terme de la part de chacun d’entre nous, mais je suis confiant que nous relèverons le défis ensemble. Nous avons tous les atouts pour réussir », a déclaré le président de la FTF.
