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4ème Commission : Soutien appuyé et multiforme à la marocanité du Sahara et à l’initiative d’autonomie


  21 Octobre      21        Politique (25379),

 

De leur côté, les pétitionnaires internationaux ont aussi mis en avant, dans leurs interventions devant la Commission, la pertinence de l’initiative d’autonomie comme solution durable à la question du Sahara marocain et sa conformité aux principes et standards internationaux en matière de résolution des différends.

De l’avis des juristes internationalistes, ont-ils relevé, la solution de l’autonomie représente « la forme d’autodétermination la plus moderne et la plus démocratique », en ce sens qu’elle permet de « parvenir à un compromis gagnant-gagnant qui préserve l’unité et la souveraineté des Etats, tout en constitutionnalisant et institutionnalisant le droit des populations concernées de s’autogérer de manière démocratique, dans le plein respect de leurs droits de l’homme et de leurs spécificités culturelle et linguistique ».

Pour d’autres intervenants, ce n’est que dans un esprit de réalisme et de compromis que le conflit du Sahara sera résolu pacifiquement. « Un conflit qui a vu naître une génération de réfugiés, créé des menaces pour la sécurité et constitué un obstacle coûteux à la coopération régionale et au développement du Maghreb », ont-il déploré.

De ce fait, le plan d’autonomie marocain constitue la « meilleure solution pratique » pour mettre une fin définitive au conflit régional autour du Sahara marocain. Il s’agit d’un projet « juste, flexible et prévoyant », qui garantit un « grand degré d’auto-détermination » pour les habitants du Sahara, ont fait valoir ces pétitionnaires.

Les élus et les pétitionnaires originaires des provinces du Sud ont, quant à eux, mis en exergue devant la 4ème Commission l’essor socio-économique, l’émancipation politique et le respect des droits de l’Homme qui règnent au Sahara.

A cet égard, ils ont tenu à souligner la « réelle » situation économique et sociale prévalant au Sahara marocain, faisant remarquer que les progrès atteints s’inscrivent dans le cadre du Programme de développement des Provinces du Sud (PDPS), lancé par Sa Majesté le Roi, pour la période 2015-2021.

Ce nouveau programme proactif accorde une attention particulière à la participation des populations locales pour répondre à l’une des questions fondamentales, à savoir le droit de vivre dans la prospérité et la paix sociale, ont-ils fait valoir.

Intervenant à la fin des débats sur la question du Sahara marocain, l’ambassadeur, représentant permanent du Maroc auprès des Nations-Unies, Omar Hilale, a tenu à réaffirmer que le processus de décolonisation des provinces du Sud a été bel-et-bien achevé en 1975, avec la récupération par le Maroc de son Sahara.

« Le Sahara n’est plus une question de décolonisation, mais bel et bien de parachèvement de l’intégré territoriale, et ce, depuis sa réintégration à la mère patrie le Royaume du Maroc conformément au triptyque de la légalité internationale », à savoir les principes universels ou onusiens, les traités, et la coutume, a souligné M. Hilale devant la Commission.

C’est pour toutes ces raisons que le Maroc réitère, avec force, son appel pressant afin que la 4ème Commission et ses organes subsidiaires, se dessaisissent définitivement de l’examen du différend du Sahara marocain et laissent le Conseil de sécurité accomplir son mandat à cet égard, a martelé l’ambassadeur.

M. Hilale a également réitéré l’attachement du Maroc au processus politique, exclusivement onusien, afin de parvenir à une solution politique, réaliste, pragmatique, durable et reposant sur le compromis à la question du Sahara marocain, en affirmant que l’initiative d’autonomie dans le cadre de la souveraineté et l’intégrité territoriale du Maroc est « la seule et unique incarnation de cette solution ».

La reprise de ce processus, a insisté le diplomate marocain, doit se faire sur la base des accords obtenus avec l’ancien Envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU pour le Sahara, consignés dans la résolution 2468 du Conseil de sécurité, notamment le processus des tables rondes, « avec la participation pleine, active et responsable de toutes les parties ».

L’ambassadeur marocain a, de même, mis en avant l’essor politique, économique et social que connaissent les Provinces du Sud du Royaume, à la faveur des investissements colossaux du Maroc dans la région. « Les populations du Sahara marocain prennent part pleinement à la vie politique de la région, notamment à travers une forte participation aux processus électoraux, aux niveaux régional et national. Ces élections ont permis l’émergence de représentants démocratiquement élus dans les organes de la région, tous originaires du Sahara », a fait remarquer M. Hilale devant la Commission.

Evoquant, par ailleurs, la situation dans les camps de Tindouf, le diplomate marocain a mis à nu les violations flagrantes des droits de l’Homme perpétrés par le polisario dans ces camps. « La Communauté internationale ne peut rester silencieuse à l’égard des violations des droits de l’Homme dans les camps de Tindouf par le mouvement séparatiste armé, le polisario », a-t-il martelé.

Soumis à un blocus militaro-sécuritaire, ces camps connaissent depuis plusieurs mois des manifestations, contestations et soulèvements populaires civils contre le polisario, a déploré M. Hilale, ajoutant que ce mouvement séparatiste recourt massivement à la répression violente et l’usage des moyens militaires lourds pour réprimer les manifestants.

Encore une fois cette année, les travaux de la 4ème Commission ont démontré l’appui incontestable dont jouit le Maroc pour son intégrité territoriale, qui est l’aboutissement de l’action diplomatique du Royaume à tous les niveaux sous la conduite clairvoyante du Souverain.

A l’inverse, le soutien aux thèses fallacieuses et biaisées de l’Algérie se réduit comme une peau de chagrin d’année en année, comme le montre clairement le grand nombre de pays ayant soutenu la position du Maroc, celle de la légitimité et de la légalité.

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