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« La COVID-19 doit désormais être considérée comme une maladie qui relève de notre quotidien » (Premier Ministre nigérien)


  18 Novembre      29        Santé (15387),

 

Niamey, 18 Novembre (ANP) – « Désormais, il ne faut plus rêver à une éradication de la pandémie de la Covid-19 et s’inscrire dans une perspective de plus long terme et/ou envisager un traitement de cette maladie », a déclaré, ce mercredi 18 novembre 2020, le Premier Ministre nigérien Brigi Rafini à l’issue de la réunion extraordinaire du Comité interministériel de la gestion de la riposte à la COVID-19 qu’il préside.

Le Chef du Gouvernement nigérien explique, en effet, que « notre expérience montre qu’il y a un changement qui est entrain de s’opérer en ce moment, avec l’installation de la saison froide et avec les nouveaux cas qui sont de plus en plus enregistrés aussi bien à Niamey qu’en régions ».

Se basant sur cet état de fait, M. Brigi Rafini fait observer qu’il faut désormais « considérer la COVID-19 comme une maladie qui relève de notre quotidien et que nous devons prendre en charge au même titre que les autres maladies ».

Pour le Premier Ministre, cette nouvelle perspective demande donc de revisiter, le plus rapidement possible, la stratégie de lutte contre cette pandémie, en tenant compte d’une nouvelle perception de cette maladie. « Il ne faut pas la voir comme un petit phénomène qui va disparaitre du jour au lendemain », a-t-il indiqué.

« Tout cela nous demande donc d’adapter nos moyens de lutte pour les inscrire dans une perspective à long terme », a-t-il préconisé, tout en annonçant qu’une « des mesures qui a été conséquemment envisagée est de décentraliser la prise en charge, d’aller vers la prise en charge de tous les cas COVID-19 dans toutes les formations sanitaires ».

Cette nouvelle orientation dans la lutte contre la Covid-19 au Niger, note-t-on, est née de la recrudescence des nouveaux cas enregistrés ces derniers jours au pays et qui font « monter notre Ro ».

Il faut faire le point des besoins en urgence, a laissé entendre le Chef du Gouvernement nigérien, avant d’indiquer qu’il y a aussi « la nécessité de revoir notre plan global de lutte contre la COVID- 19, le réactualiser en fonction de l’évolution que nous avons enregistrée dans notre expérience de ces derniers mois ».

Il a également évoqué la nécessité de retourner chez les partenaires pour mobiliser les financements.

Les mesures barrières demeurant toujours en vigueur au Niger, le Premier Ministre a toutefois indiqué qu’il « n’est pas question, malgré tout, ni de serrer davantage, ni de desserrer les mesures. Il y a encore un temps d’observation qui reste pour voir s’il y a nécessité de prendre des nouvelles mesures », a-t-il ajouté, précisant que « le port des masques doit être obligatoire au niveau des services publics, des écoles et notamment au niveau des services de santé ».

Notons également que face à la recrudescence de nouveaux cas, le Gouvernement du Niger a décidé, le 13 novembre dernier, de soumettre les voyageurs entrant au Niger par voie aérienne à l’auto-isolement obligatoire à domicile pendant 7 jours même si leur test Covid-19 PCR est négatif ; leurs passeports seront retenus par la police jusqu’au contrôle au 7ème jour et chaque voyageur auto-confiné sera soumis, au 7ème jour, à un test Covid-19. Si le test est positif, il sera pris en charge conformément au protocole national et si le test est négatif, il sera mis fin à l’auto-confinement.

Le Niger, rappelle-t-on, a enregistré son premier cas de Covid-19 le 19 mars 2020. Pour contrôler cette pandémie, le Gouvernement a pris plusieurs mesures visant à renforcer la surveillance et la maitrise de la situation.

A la date du 17 novembre 2020, date à laquelle 11 nouveaux cas positifs ont été enregistrés à Niamey (9) et Tillabéry (2), sur un total de 42.418 tests réalisés, 1.327 cas ont été notifiés avec 70 décès ; 1.150 sont sortis guéris et 107 cas actifs sont en cours de traitement.

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