Man, 14 sept 2022 (AIP)- Le président l’Université polytechnique de Man (UPM), Coulibaly Lacina, a fait des propositions pour le recrutement de “l’étudiant nouveau” dans les différentes universités publiques de Côte d’Ivoire, en vue de les rendre performantes.
M. Coulibaly a communiqué sur sa vision de gestion des universités publiques, lundi 12 septembre 2022, à l’occasion de la traditionnelle conférence de presse de début d’année académique organisée à la salle de conférence de l’institution.
Lancé dans une analyse de l’environnement du système d’enseignement supérieur et l’employabilité des étudiants, le président de l’UPM a estimé qu’il urge “de procéder à un filtrage des étudiants dans les différents cycles et le critère d’âge semble mieux approprier”.
Si les critères les plus larges fixent l’entrée dans une filière universitaire publique à 23 ans, l’universitaire suggère, concernant la durée d’études dans le cycle Licence, que tous les étudiants âgés de plus de 27 ans soient sortis de la formation initiale pour la formation continue. En cycle Master, les étudiants de plus de 28 ans doivent être sortis également de la formation initiale pour la formation continue. Et pour le cycle Doctorat, que les étudiants de plus de 32 ans soient sortis sauf, s’ils apportent la preuve qu’ils sont travailleurs.
Au sujet des enseignements en formation individuelle permanente (FIP) ou dans les écoles de formation continue dans les universités et grandes écoles publiques, il recommande leur suspension à tous les nouveaux bacheliers pour l’année académique 2022-2023, le temps de maîtriser les problèmes engendrés par ces structures.
Par ailleurs, le professeur Coulibaly Lacina souhaite que tout auditeur pour une formation diplômante en FIP ou dans les écoles de formation continue dans les universités et grandes écoles publiques apporte la preuve qu’il travaille et que la formation demandée contribue au renforcement de sa compétence.
“Pour toutes les autres situations, les critères d’âge et de rendement académique sont à observer”, a insisté le professeur, indiquant que l’imposition de ce minimum de rigueur éloignerait des universités, “les années superposées, illisibles et les problèmes d’insertion des étudiants”.
