Niamey, 19 fév (ANP)- Mahamane Ousmane, le candidat déclaré vaincu au deuxième tour de la dernière élection présidentielle organisée en février 2021 au Niger, se réjouit de l’évolution de son procès contre l’Etat devant la cour de justice de la CEDEAO dans lequel il réclame la victoire contre le Chef de l’Etat Mohamed Bazoum.
Au cours d’une sortie médiatique, ce samedi 19 février 2022, l’ancien Président de la République et candidat malheureux de la présidentielle de 2021 au Niger, Mahamane Ousmane s’est réjoui de l’évolution de son dossier devant la Cour de justice communautaire.
Reconnaissant que «c’est une situation qui paraît insolite» que « des élections soient contestées par des voies de droit», Mahamane Ousmane a fait prévaloir que ce choix se justifie par son attachement personnel à « la paix et à la sécurité » et à « des valeurs de droits humains».
Alors qu’il a été donné perdant par la Cour constitutionnelle du pays avec un score de 44,33% de voix contre 55, 67% pour l’actuel Président de la République Mohamed Bazoum, Mahamane Ousmane conteste les résultats de ce scrutin et réclame une victoire avec 55,77% de points, selon son avocat Me Lirwana Abdrahamane.
Selon Me Lirwana, le principal recours de son client devant la justice de la CEDEAO est « de faire cesser les violations des droits humains en rétablissant les résultats issus de l’expression de la volonté des citoyens et des citoyennes nigériens qui ont honoré son Excellence Monsieur Mahamane Ousmane en l’élisant comme Président de la République à l’issue du second tour des élections présidentielles du 21 février 2021 dans un délai de 3 mois à compter de la notification de la décision à l’Etat du Niger».
« Au regard des dispositions des textes communautaires qui interdisent et qui condamnent les coups d’Etat, nous sommes sur la bonne voie pour un règlement pacifique de ce conflit », a indiqué l’avocat de Mahamane Ousmane.
