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Revue de la presse quotidienne internationale africaine (RPQI-Afrique)


  11 Mai      21        Médias (2837),

 

Dakar, 11/05/2023 -(MAP)- La presse africaine a consacré, jeudi, ses principaux commentaires et titres à la Une à plusieurs sujets d’actualité, notamment le dialogue politique au Sénégal, le rejet par la Cour d’appel pour l’élection présidentielle d’une autre requête contre l’élection du Président nigérian élu, Bola Ahmed Tinubu, la transparence et la crédibilité du processus électoral en Côte d’Ivoire et la coopération entre le Gabon et la Corée du Sud dans le domaine de la lutte contre les changements climatiques.

Les journaux évoquent aussi la crise économique et le manque de financement du secteur de la Santé en Afrique du Sud, la création d’emplois et la souveraineté alimentaire en Ethiopie, le maintien en détention au Kenya du pasteur Paul Nthenge Mackenzie, accusé de la mort d’au moins 133 personnes et le renforcement des liens de coopération entre Rwanda et Djibouti.

Au Sénégal, « Sud Quotidien » écrit que le dialogue politique, lancé par le président, Macky Sall, lors de son discours à la nation de fin d’année et réaffirmé le 3 avril dernier et le jour de la fête de l’Aid el-fitr, est loin de faire l’unanimité.

Aujourd’hui, dans le camp de l’opposition, seuls le Parti démocratique sénégalais (Pds) et le mouvement Taxawu Ndakaru de l’ancien maire de Dakar, Khalifa Ababacar Sall, ont pour le moment répondu favorablement à cette main tendue du chef de l’Etat, précise le journal.

« En effet, à l’exception de ces deux entités, la plupart des leaders de l’opposition ont décliné cet appel au dialogue du chef de l’Etat. Pour eux, ce dialogue ne vise pas l’apaisement du climat de tensions politique actuel et à permettre une bonne organisation de la prochaine élection présidentielle qui devrait être ouverte à tous », explique la publication.

Le 3 mai dernier, la nouvelle plateforme «des Forces vives de la Nation -F24» qui regroupe plus d’une centaine de partis politiques et d’organisations de la société civile, a indiqué, au sujet de ce dialogue, qu’elle n’est «pas concernée», rappelle le journal, soulignant que pour leur part Dr Babacar Diop e ses camarades des Forces démocratiques du Sénégal-Les Guelwaars, exigent au préalable «la libération de tous les détenus politiques et d’opinion».

Pour sa part, « EnQuête » indique que le duo de choc de la coalition Yewwi Askan Wi (opposition), Khalifa Sall et Ousmane Sonko, s’achemine vers une rupture totale. Si les deux protagonistes semblent vouloir afficher une entente de façade, le fossé entre l’ancien maire de Dakar et son jeune camarade s’agrandit de jour en jour, souligne le journal.

« Si l’élément déclencheur semble avoir été l’appel du chef de l’État au dialogue pour lequel les deux hommes politiques ont des positions divergentes, la rupture de confiance était bien entamée depuis les Locales. Beaucoup de partis dans Yeewi Askan Wi ont eu quelques difficultés dans les investitures, surtout à Dakar où Taxawu Ndakaru s’était taillé la part du lion », rappelle la publication.

En outre, l’invalidation puis la réintégration de la liste du département de YAW à Dakar en vue des législatives avaient jeté un froid entre les deux personnalités politiques, précise-t-il, notant que les responsables de Pastef/Les patriotes avaient fustigé en interne les « manœuvres » de Khalifa Sall qui, « soucieux de caser ses lieutenants, avait mis en péril la parité de la liste ».

Le quotidien fait savoir que cette situation qui avait même suscité l’ire de Barthélemy Dias, tête de liste, qui y voyait une manouvre politique visant à l’écarter de la course pour les législatives.

« Le Soleil » quant à lui, rapporte que le maire de Dakar, Barthélémy Dias, est revenu mercredi soir dans une vidéo sur la situation qui prévaut au sein de la coalition « Yewwi Askan Wi ». Il rappelle que cette coalition de l’opposition a vu le jour dans l’unique intérêt de servir les Sénégalais et non se mettre au service uniquement d’un leader, ajoute le média.

«Yewwi n’est pas un mouvement de soutien ou un groupement au service d’un leader ou d’un parti. Mais, j’ai comme l’impression qu’on veut faire de la coalition un clan. Cela, je ne peux l’accepter», a dit le maire de Dakar, cité par le quotidien.

Selon lui, il y a trois groupes qui se dessinent, « malheureusement », au sein de la coalition. Le premier est formé par ceux qui savent qu’ils participeront à la prochaine présidentielle, le deuxième n’a d’yeux que pour un leader, faisant référence (sans le citer) à Ousmane Sonko, et le troisième groupe est celui auquel il appartient avec Khalifa Sall, seul leader frappé d’inéligibilité depuis plusieurs années, note le journal.
Au Nigeria, The Nation écrit qu’une autre requête contre l’élection du président élu Bola Ahmed Tinubu a été rejetée hier.

La Cour d’appel pour l’élection présidentielle (PEPC) a annulé la requête de l’Action Peoples Party (APP), après son retrait, indique le journal, ajoutant qu’il s’agit de la deuxième requête de ce type à être rejetée après celle de l’Action Alliance (AA).

L’avocat de l’APP, Obed Agwu, a déclaré que son client avait déposé le 9 mars une motion de retrait de la pétition, avec la Commission électorale nationale indépendante (INEC), M. Tinubu et le Congrès des progressistes (APC) comme défendeurs, fait savoir le média, relevant qu’il a demandé à la Cour d’annuler cette requête.

Au Gabon, « L’Union » écrit que le ministre gabonais de l’Environnement, Lee White et le ministre délégué des Affaires étrangères de la Corée du Sud, Lee Do- Hoon, ont signé un accord de coopération pour la lutte contre les changements climatiques.

Citant un communiqué du ministère des Eaux et Forêts, le journal indique que cet accord de coopération stipule que le Gabon et la Corée du Sud s’engagent à réduire les émissions de gaz à effet de serre, à s’adapter aux effets néfastes du changement climatique et à faciliter la transition vers des économies vertes et résilientes au changement climatique. D’une durée de cinq (5) ans, poursuit-on, cette convention s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de l’Accord de Paris, qui joue un rôle central dans l’orientation des efforts de coopération du Gabon et de la Corée pour relever efficacement les défis liés aux changements climatiques.

Selon la même source, l’accord bilatéral établira un partenariat global et mutuellement bénéfique par le biais de plusieurs activités de coopération, à savoir une coopération en matière de sciences et technologies centrée sur les échanges entre experts du changement climatique, chercheurs, universitaires et responsables gouvernementaux.

En Côte d’Ivoire, ’’Fraternité Matin’’ indique que promouvoir la transparence et la crédibilité du processus électoral en Côte d’Ivoire est la motivation du consortium d’organisations de la société civile lancée mardi à Abidjan.

Ledit consortium, en abrégé le Coscel-Ci, se veut un outil pertinent pour le renforcement de la gouvernance et de la démocratie, précise le journal.

Et de poursuivre que le Coscel-Ci a pour objectif de renforcer la participation citoyenne et la mobilisation autour des élections en Côte d’Ivoire, en veillant à ce que toutes les parties prenantes respectent les normes électorales en vigueur.

Selon l’auteur de l’article, la plateforme s’engage à œuvrer à la promotion d’un dialogue constructif et inclusif entre les différentes parties prenantes, en vue d’assurer la tenue d’élections pacifiques et transparentes.

Pour sa part, ’’Linfodrome’’ signale que le secrétaire exécutif de la Commission nationale des frontières de la Côte d’Ivoire (CNFCI), Konaté Diakalidia, a soutenu, mardi à Abidjan, que le défaut de matérialisation des frontières est la principale cause des problèmes récurrents parfois constatés dans les espaces frontaliers.

Invité de la tribune «Tout savoir» du Centre d’information et de communication gouvernementale (CICG), M. Konaté a cité entre autres problèmes décelés, la récurrence des conflits fonciers dans les villages comme Kroissy (Ghana), Yéaleu (Côte d’Ivoire), Douleu (Liberia) à la faveur du changement de lit du fleuve Nuon, et des velléités d’annexion de territoires frontaliers à travers l’implantation de drapeau guinéen à Kpéaba.

Il a aussi évoqué des actes d’occupation de certaines localités, des problèmes de sécurité, l’existence de «no man’s land» le long des lignes frontières servant de zones de refuge, d’implantation et de confort de groupes d’extrémistes violents, la confusion sur les limites territoriales, la porosité des frontières, l’insuffisance d’infrastructures socio-économiques et culturelles de base, ainsi que l’orpaillage illégal.
Au Nigeria, The Nation écrit qu’une autre requête contre l’élection du président élu Bola Ahmed Tinubu a été rejetée hier.

La Cour d’appel pour l’élection présidentielle (PEPC) a annulé la requête de l’Action Peoples Party (APP), après son retrait, indique le journal, ajoutant qu’il s’agit de la deuxième requête de ce type à être rejetée après celle de l’Action Alliance (AA).

L’avocat de l’APP, Obed Agwu, a déclaré que son client avait déposé le 9 mars une motion de retrait de la pétition, avec la Commission électorale nationale indépendante (INEC), M. Tinubu et le Congrès des progressistes (APC) comme défendeurs, fait savoir le média, relevant qu’il a demandé à la Cour d’annuler cette requête.

Au Gabon, « L’Union » écrit que le ministre gabonais de l’Environnement, Lee White et le ministre délégué des Affaires étrangères de la Corée du Sud, Lee Do- Hoon, ont signé un accord de coopération pour la lutte contre les changements climatiques.

Citant un communiqué du ministère des Eaux et Forêts, le journal indique que cet accord de coopération stipule que le Gabon et la Corée du Sud s’engagent à réduire les émissions de gaz à effet de serre, à s’adapter aux effets néfastes du changement climatique et à faciliter la transition vers des économies vertes et résilientes au changement climatique. D’une durée de cinq (5) ans, poursuit-on, cette convention s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de l’Accord de Paris, qui joue un rôle central dans l’orientation des efforts de coopération du Gabon et de la Corée pour relever efficacement les défis liés aux changements climatiques.

Selon la même source, l’accord bilatéral établira un partenariat global et mutuellement bénéfique par le biais de plusieurs activités de coopération, à savoir une coopération en matière de sciences et technologies centrée sur les échanges entre experts du changement climatique, chercheurs, universitaires et responsables gouvernementaux.

En Côte d’Ivoire, ’’Fraternité Matin’’ indique que promouvoir la transparence et la crédibilité du processus électoral en Côte d’Ivoire est la motivation du consortium d’organisations de la société civile lancée mardi à Abidjan.

Ledit consortium, en abrégé le Coscel-Ci, se veut un outil pertinent pour le renforcement de la gouvernance et de la démocratie, précise le journal.

Et de poursuivre que le Coscel-Ci a pour objectif de renforcer la participation citoyenne et la mobilisation autour des élections en Côte d’Ivoire, en veillant à ce que toutes les parties prenantes respectent les normes électorales en vigueur.

Selon l’auteur de l’article, la plateforme s’engage à œuvrer à la promotion d’un dialogue constructif et inclusif entre les différentes parties prenantes, en vue d’assurer la tenue d’élections pacifiques et transparentes.

Pour sa part, ’’Linfodrome’’ signale que le secrétaire exécutif de la Commission nationale des frontières de la Côte d’Ivoire (CNFCI), Konaté Diakalidia, a soutenu, mardi à Abidjan, que le défaut de matérialisation des frontières est la principale cause des problèmes récurrents parfois constatés dans les espaces frontaliers.

Invité de la tribune «Tout savoir» du Centre d’information et de communication gouvernementale (CICG), M. Konaté a cité entre autres problèmes décelés, la récurrence des conflits fonciers dans les villages comme Kroissy (Ghana), Yéaleu (Côte d’Ivoire), Douleu (Liberia) à la faveur du changement de lit du fleuve Nuon, et des velléités d’annexion de territoires frontaliers à travers l’implantation de drapeau guinéen à Kpéaba.

Il a aussi évoqué des actes d’occupation de certaines localités, des problèmes de sécurité, l’existence de «no man’s land» le long des lignes frontières servant de zones de refuge, d’implantation et de confort de groupes d’extrémistes violents, la confusion sur les limites territoriales, la porosité des frontières, l’insuffisance d’infrastructures socio-économiques et culturelles de base, ainsi que l’orpaillage illégal

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