Abidjan, 17 jan (AIP)- Le conseil national des droits de l’homme a invité les partis politiques à œuvrer à maintenir la stabilité, à l’occasion jeudi à son siège à Abidjan, de sa 3ème session du mécanisme avec les points focaux « Droits de l’Homme » des partis et groupements politiques.
Cette session s’est axée sur « le financement sur fonds publics des partis et groupements politiques ». La présidente du CNDH, Namizata Sangaré, a expliqué que son conseil est saisi de l’évolution des activités socio-économiques du pays et travail à la décrispation. « S’il n’y a pas de stabilité politique il ne peut pas avoir de stabilité sociale (…), tout ce que nous faisons participe à la décrispation », a-t-elle déclaré.
Pour le conseiller au CNDH, représentant le monde du travail, Joseph Akanza Koffi, au regard de la situation socio politique qui pour certain est brûlante et moins pour d’autres, « Il était question pour nous en tant que institution en charge des questions des droits de l’homme d’informer les partis politiques que nous sommes au fait de ce qu’ils souffrent et travaillons à une décrispation ».
« Tout le monde a peur de 2020 par conséquent nous prenons des dispositions pour qu’il y ait un climat politique apaisé », a indiqué le vice-président du Rassemblement pour la paix et la concorde (RPC), Duchel Bosson, se félicitant de la démarche du CNDH qui selon lui, est un partenaire privilégié pour les partis politiques.
« Nous avons un seul pays, faisons en sorte que nous puissions connaitre la paix pour que nous puissions exercer notre activité. Personne n’a intérêt à ce que la Côte d’Ivoire brûle, nous cherchons tous à diriger le pays mais si nous ne posons pas les bases nécessaires ça sera difficile », a-t-il conclu.
Le Conseil national des droits de l’homme (CNDH) a décidé de mettre les partis politiques à contribution pour renforcer le respect des droits de l’Homme, en créant un mécanisme regroupant des points focaux “droits de l’Homme”, des partis politiques pour inter-échanger.