Abidjan, 15 janv (AIP)- Cinquante cinq (55) récipiendaires de l’université des droits de l’homme (UDDH) du Conseil National des droits de l’Homme (CNDH), ont reçu mercredi à Cocody, leurs diplômes de fin de formation en droit international des droits de l’homme, lors de la deuxième session qui s’est déroulée de juin à novembre 2019 à Abidjan.
Selon la présidente du CNDH, Namizata Sangaré, le rôle de cette université spécialisée est de fortifier les défenses de la paix dans l’esprit des populations en montrant à tous comment la réalisation des droits de l’homme contribue au renforcement de la démocratie, de l’Etat de droit et de la paix dans le pays.
A l’en croire, malgré l’abondance de proclamation des droits de l’homme et de libertés publiques en matière électorale, les contentieux électoraux sont toujours nombreux et donnent lieu souvent à des crises post-électorales, à des conflits violents ainsi qu’à de graves violations des droits de l’homme.
C’est justement dans cette optique que le CNDH multiplie les initiatives afin que les prochaines échéances électorales dans le pays se déroulent dans la paix et sans violence, a-t-elle ajouté.
La remise de parchemin aux 54 récipiendaires en fin de formation, marque ainsi, l’ouverture d’une autre session, du 22 janvier au 27 mars 2020 pour 91 nouveaux inscrits.
D’éminentes personnalités du monde universitaire africain dont les professeurs Francis Wodié, Jacqueline Oble, Meïté Méké de la Chaire UNESCO et le Sénégalais, Alioune Sall de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, ont honoré de leur présence cette double cérémonie.
Les étudiants sortant de cette université spécialisée ont pris l’engagement d’œuvrer pour la promotion des droits de l’homme en Côte d’Ivoire.
Lancée en février 2017, l’UDDH a pour mission de vulgariser les droits de l’homme en renforçant les capacités des acteurs qui s’y intéressent.