Niamey, 13 mai (ANP) – A l’occasion de la célébration, ce jeudi 13 Mai, de la Journée Nationale de la Femme Nigérienne, la Ministre de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant, Mme Allahoury Aminata Zourkaleini, a livré, le mercredi 12 mai 2021, un message dans lequel elle a rappelé l’importance de cette journée, mais aussi et surtout les acquis de la femme nigérienne depuis l’institution de cette journée.
Cette journée du 13 mai, note-t-on, tire son origine de la marche historique des femmes nigériennes pour revendiquer une meilleure représentation au sein de la Commission préparatoire de la Conférence Nationale Souveraine ayant débouché sur le multipartisme au Niger.
Depuis, « chaque année, à l’occasion de cette journée, les différentes structures en charge de la promotion de la femme s’investissent pour donner un cachet particulier à l’événement à travers notamment des activités de sensibilisation, de plaidoyer, de solidarité et de réjouissance », a indiqué la Ministre de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant.
Placée sous le thème « Renaissance Féminine au Niger : Quelles strategies pour un développement durable », la célébration de cette édition 2021, a souligné Mme Allahoury, « se justifie du fait que les avancées enregistrées ces dernières années en matière de promotion du leadership féminin et de la participation politique des femmes méritent d’être consolidées et renforcées ».
En effet, a-t-elle fait savoir, « le Gouvernement du Niger a adopté plusieurs textes législatifs et réglementaires et a mis en œuvre plusieurs strategies, initiatives, programmes et projets en faveur de la femme », des actions qui ont permis aux femmes d’améliorer sensiblement leur accès à des emplois de meilleur qualité, d’accroitre leur leadership à travers le renforcement des capacités en gestion et en management, de rehausser la représentation des femmes dans les instances de prise de décision et de participation politique.
A titre illustratif, la Ministre Aminata Zourkeilini a cité, entre autres, la révision à la hausse et l’adoption en 2019 de la loi instituant le système de quota aux fonctions électives, au Gouvernement et dans l’administration de l’Etat, « ce qui a permis d’enregistrer 50 femmes au Parlement à l’issue des élections de 2020 contre 29 à celles de 2016 », s’est-elle réjouie.
Cependant, a-t-elle reconnu, « face à la persistance des relations d’inégalités, l’insuffisance d’équité entre les hommes et les femmes constituent encore un frein au développement durable du pays », soulignant que « le défi majeur est d’arriver à faire en sorte que les hommes et les femmes gèrent et contrôlent ensemble les actions du développement du pays ».
Pour y parvenir, la Ministre de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant a indiqué qu’il « est indispensable qu’une forte mobilisation soit engagée par le Gouvernement, le Parlement, les Partenaires Techniques et Financiers, les Réseaux des ONG et Associations, les Leaders d’opinion, les Collectifs des syndicats, les Chefs Traditionnels et les Groupements féminins en vue de développer et mettre en œuvre des stratégies adéquates ».
Selon elle, « cette dynamique permettra d’aboutir à des résultats plus éclatants dans le renforcement du pouvoir économique des femmes, dans l’émergence politique et la participation des femmes à toutes les actions de développement ».
