Mango, 10 nov. (ATOP) – Dix élus locaux de la commune Oti 1 ont été outillés sur la prévention et la gestion des conflits ainsi que la médiation communautaire y compris la Protection contre l’exploitation et les abus sexuels (PEAS), au cours d’un atelier tenu le lundi 7 novembre à Mango.
Cet atelier est à l’actif de l’Association internationale des femmes et jeunes leaders (AIFJL) avec l’appui technique et financier du Fonds des nations unies pour l’enfance (UNICEF). Il s’inscrit dans la mise en œuvre du projet conçu par l’AIFJL dénommé « Renforcement des mécanismes de concertation, de consultation des adolescents au niveau local pour la consolidation de la paix pour des échanges inclusifs sur les bonnes pratiques de prévention et de gestion des conflits ». Ce projet vise à former des élus locaux et jeunes des communes afin qu’ils soient bien aguerris dans la prévention et la gestion des conflits ainsi que dans la médiation communautaire pour mieux faire face aux questions de développement dans leurs communautés.
L’atelier de Mango a pour finalité d’amener les parties prenantes à être des catalyseurs de la paix et de la cohésion sociale. C’est la première phase d’exécution du projet pour une période de trois mois. Huit communes sont bénéficiaires de ce projet notamment Oti 1 et 2, Tchaoudjo 3, Sotouboua 1 et 2, Yoto 3, Vo 2 et 4.
Les participants ont été entretenus sur plusieurs modules, entre autres, « Introduction à l’analyse des conflits » ; « Les techniques de résolutions des conflits » ; « La médiation communautaire » ; « Consolidation de la paix et mécanisme de mobilisation citoyenne des jeunes » ; « Protection contre l’exploitation et les abus sexuels (PEAS) ; boites à outils pour UNICEF et les partenaires ».
Le préfet de l’Oti, Col Ouadja Gbandi Jacques et le maire de la commune Oti 1, Baboudou Seidou ont exprimé leur gratitude à AIFJL pour le choix porté sur cette préfecture pour mieux renforcer les compétences des conseillers municipaux et jeunes sur leurs rôles de vecteurs de paix et de cohésion sociale. Ils ont exhorté les élus locaux à s’approprier les modules et à vulgariser les connaissances acquises dans leurs localités pour l’instauration d’une société paisible et émergente.
De son côté, la présidente de l’AIFJL, Mme Alice Ameyovi Goza a précisé qu’il urge de donner des outils nécessaires aux élus locaux et jeunes dans la prévention et la gestion des conflits et la médiation communautaire afin d’assurer une société exempte de violence et par ricochet assurer un développement durable dans les communes. Elle a rappelé la nécessité pour les autorités locales de mobiliser les jeunes acteurs incontournables autour des activités citoyennes et d’initier ensemble des projets afin de renforcer leur participation citoyenne à la construction de la cohésion sociale.
Créée en 2016, l’AIFJL intervient dans les domaines des droits de l’Homme, du leadership féminin, paix, citoyenneté et développement durable. Son siège est à Lomé au quartier Léo 2000.