Nations Unies (New York), 11/01/2023 (MAP)- Les Nations Unies ont souligné, mardi, l’importance de la collaboration et de la résilience pour faire face aux extrémistes violents en Afrique de l’ouest et au Sahel.
Intervenant devant le Conseil de sécurité, la représentante spéciale adjointe pour cette région, Giovanie Biha, a mis en garde contre une aggravation de l’insécurité, particulièrement au Sahel.
« L’insécurité s’est à nouveau aggravée dans la région en dépit des efforts déployés par les forces de sécurité nationales et leurs partenaires internationaux », a-t-elle déploré, en dénonçant la fermeture forcée dans le Sahel de plus de dix mille écoles et de sept mille centres de santé en raison des attaques de groupes armés, d’extrémistes violents et de réseaux criminels.
La responsable onusienne a indiqué que ces groupes armés non étatiques se battent entre eux pour la suprématie et le contrôle des ressources, “poussant les États à la marge et causant une misère indicible à des millions de personnes qui ont dû quitter leurs communautés pour se mettre en sécurité”.
Elle a, de même, indiqué que les pays situés le long de la côte du golfe de Guinée ont connu une augmentation du nombre d’attaques contre leur territoire, menaçant les artères de transport vers les pays sans littoral situés plus au nord, une situation qui rend plus nécessaire, selon elle, des efforts collectifs contre l’insécurité comme la création d’une force conjointe dans le cadre de l’Initiative d’Accra.