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Le rapport provisoire du plan de promotion de l’économie bleue validé


  17 Février      60        Economie (21053), Environnement/Eaux/Forêts (6504),

 

Lomé, 17 fév. (ATOP)– Le rapport provisoire du plan de promotion de l’économie bleue a été validé, le jeudi 16 février à Lomé, au cours d’un atelier du ministère de l’Environnement et des ressources forestières.

Cette validation du document provisoire vise améliorer la gouvernance du secteur de l’économie bleue avec la réalisation des reformes. Il s’agit de doter ce secteur d’un arsenal juridique, institutionnel, organisationnel pour attirer des investissements.

Le concept de l’économie bleue se traduit par l’utilisation durable des ressources océaniques, fluviales et lacustres en faveur de la croissance économique et de la protection des écosystèmes y afférents selon la Banque mondiale.  Le document comportant 82 pages est élaboré sous la vision, « le Togo assure une gestion et une utilisation durable des ressources marines, lacustres, et fluviales par la mise en place d’un cadre propice et favorable à la promotion du partenariat et des investissements ainsi qu’à la diversification de l’économie du pays pour un développement économique et sociale équitable ».

Ce rapport est décliné en trois axes stratégiques. L’axe 1 est consacré à l’amélioration de la gouvernance du secteur de l’économie bleue, l’axe 2 définit la promotion de la croissance économique et l’axe 3, renforcement des capacités de prévention et d’adaptation aux changements climatiques.

Ce rapport diagnostic est le fruit des consultations régionales des acteurs intervenant dans le secteur de l’économie bleue qui ont été une occasion d’informer l’ensemble des parties prenantes sur l’importance de la valorisation des écosystèmes marins, côtiers, fluviaux et lacustres du pays afin de mieux prendre en compte les défis liés à la protection et à la conservation de ces écosystèmes dans la planification et la mise en œuvre des programmes et projets de développement. Le document a un plan d’action quinquennale et la mise en œuvre des actions inscrites a un coût total deux cent cinq milliards sept cent quarante millions de FCFA.

Le directeur des Affaires administratives et financières (DAF), ComlanAwougnon, a déclaré que la promotion de l’économie bleue permettra de sortir le Togo de la dépendance de ses activités terrestres pour se connecter aux secteurs porteurs comme l’aquaculture, la biotechnologie marine et fluviale de même que les énergies renouvelables.

M. Komlan précise qu’au Togo, les écosystèmes marins et côtiers ainsi que ceux des rivages, des berges, des lacs, des cours d’eau et des zones humides sont riches en ressources naturelles et offrent un potentiel de création de richesses, d’emplois et d’insertion dans le commerce.

Cependant, le DAF relève que les secteurs porteurs de l’économie bleue sont confrontés à des défis, notamment la faiblesse du cadre politique, juridique et institutionnel, la pêche illicite non déclarée et non règlementée. C’est dans le but de relever ces défis, dit-il, que le gouvernement compte disposer d’un plan de promotion du secteur de l’économie bleue afin de permettre aux communautés et aux opérateurs économiques de mieux le valoriser dans le contexte d’un développement durable.

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