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72EME JOURNEE INTERNATIONALE DES DROITS DE L’HOMME : UN ATELIER DE PARTAGE SUR LE RESPECT DES DROITS DES DETENUS EN PERIODE DE LA COVID-19 MARQUE L’EVENEMENT


  11 Décembre      61        Droits de l'Homme (673),

 

Lomé, 11 déc. (ATOP) – Un atelier de partage sur « Les droits de l’homme à l’épreuve de la gestion de la crise sanitaire dans les lieux de détention au Togo » a marqué, le jeudi 10 décembre à Lomé, la célébration de la 72ème journée internationale des droits de l’Homme.

Les assises sont l’initiative de l’association Solidarité mondiale pour les personnes démunies et les détenus (SMPDD) et de la Direction de l’administration pénitentiaire et de la réinsertion, en collaboration avec le ministère des Droits de l’Homme, de la Formation à la citoyenneté et des relations avec les Institutions de la République. Il a réuni des représentants des ministères en charge de la Justice et des Droits de l’Homme ; de l’inspection générale des services juridictionnels et pénitentiaires ; des Officiers de police judiciaires (OPJ) ; des juges de parquet ; des surveillants pénitentiaires ; des régisseurs des prisons ainsi que des représentants de la Commission nationale de la gestion de la riposte (CNGR) et du CNDH.

Cette rencontre a permis à ces acteurs de la chaîne pénale et de gestion de la pandémie (COVID-19), de faire une analyse des impacts de la gestion de la crise sanitaire sur l’effectivité du respect des droits de l’Homme dans les lieux de détention. De façon spécifique, il a été question d’évaluer l’impact de la gestion de la crise sanitaire sur le fonctionnement des diverses administrations de la chaîne pénale ; de réfléchir à comment relever les défis rencontrés par les acteurs de la chaîne pénale dans le contexte de la crise sanitaire en matière de respect des droits de l’Homme. Il s’est également agi d’élaborer un rapport conjoint comprenant des recommandations succinctes d’amélioration de la gestion des personnes placées sous-main de justice dans un contexte de crise sanitaire.

Cinq communications ont meublé les travaux de cet atelier. Il s’agit notamment de « la crise sanitaire et les défis rencontrés par les OPJ dans l’exercice de leur fonction ; la crise sanitaire et le fonctionnement de la justice pénale au Togo ; la gestion de la crise sanitaire liée au COVID-19 en milieu carcéral ; l’impact de la crise sanitaire sur la gestion des détenus et les droits de l’Homme dans les lieux de détention dans le contexte de la crise sanitaire ».

 

Ouvrant les travaux, le directeur de la Législation et de la Protection des droits de l’Homme, Akpaou Abdou Gafaou a indiqué que conformément aux engagements auxquels il a souscrit, l’Etat togolais s’est résolument engagé à bâtir un Etat de droit dans lequel les droits fondamentaux de l’Homme, les libertés publiques et la dignité humaine sont garantis et respectés par tous. M. Akpaou a ajouté qu’afin de protéger le droit à la vie et à la santé des détenus et du personnel pénitentiaire et de limiter la propagation du virus dans le milieu carcéral, conformément aux recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), d’importantes mesures ont été adoptées par le gouvernement, notamment la suspension des visites au sein des prisons civiles du pays ; l’amélioration de la ration alimentaire des détenus durant la période de l’urgence sanitaire et la réalisation de tests précoces sur les détenus. « Il a été également procédé à la libération anticipée par grâce présidentielle de 1048 détenus sur l’ensemble du territoire national. Toutes ces initiatives contribuent à éviter qu’une pression excessive ne s’exerce sur le personnel et sur le système pénitentiaire dans son ensemble durant cette période », a rappelé le directeur.

Pour le directeur des Peines et des grâces, Akohouégnon Tossah Isidore, le ministère de la Justice et de la Législation, dans ses missions de supervision de l’action pénale et de suivi de l’exécution des peines, a accompagné les acteurs de la chaîne pénale dans leurs tâches pendant cette crise sanitaire par de multiples actions qui ont abouti, entre autres, à la levée de plusieurs mesures de détention préventive par les juges d’instruction sur toute l’étendue du territoire.

Le directeur de l’Administration pénitentiaire et de la réinsertion, Akibou Idrissou a pour sa part exprimé sa gratitude aux deux ministères impliqués dans l’organisation de ces assises, pour leur engagement en vue de l’amélioration des conditions des détenus et surtout le respect des droits des personnes en détention, en cette période de crise sanitaire.

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