APS MONDE-ENVIRONNEMENT-MEDIAS / António Guterres met en exergue le rôle clé des médias dans la lutte contre les changements climatiques MAP Sécheresse en Afrique australe: L’ONU débloque une aide de 13,5 millions de dollars MAP Données personnelles: Le renforcement de la coopération au menu d’une visite d’une délégation burkinabè à la CNDP APS SENEGAL-MALI-AFRIQUE-CINEMA / Une campagne lancée à Bamako pour retrouver la Carrosse d’Or du cinéaste malien Souleymane Cissé MAP Données personnelles: Le renforcement de la coopération au menu d’une visite d’une délégation burkinabè à la CNDP APS SENEGAL-EDUCATION-EFFECTIFS / Recensement : les enseignants invités à confirmer leur position administrative entre le 02 et le 11 mai APS SENEGAL-GAMBIE-SOCIETE-GENRE / Un collectif de femmes contre l’éventualité d’une légalisation de l’excision en Gambie APS SENEGAL-MONDE-DIPLOMATIE / Un appel à l’action en faveur du dialogue interculturel clôt le 6e forum de Baku APS SENEGAL-AGRICULTURE-PERSPECTIVES / Hivernage : les producteurs invités à attendre la bonne période pour les semis (prévisionniste) – Agence de presse sénégalaise – APS APS SENEGAL-AFRIQUE-SPORT / Des musiciens et DJ sénégalais se produiront lors de la BAL à Dakar Arena (organisateurs)

Bulletin d’informations économiques africaines


  14 Octobre      34       

 

Dakar, 14/10/2022 (MAP)- Voici le bulletin d’informations économiques africaines pour la journée du vendredi 14 octobre 2022 :

Sénégal:

– Le ministre de l’agriculture, de l’équipement rural et de la souveraineté alimentaire, Aly Ngouille Ndiaye, a fait part, jeudi, de son ambition d’impulser une augmentation des récoltes de riz et de développer les entreprises locales, afin de réduire l’exode rurale et offrir des emplois.

« Nous encourageons la productivité et la production agricole avec comme ambition d’impulser une augmentation de récolte mais aussi de développer les entreprises locales afin de réduire l’exode rurale et d’offrir des emplois décents à travers toute la chaine de valeur », a souligné Aly Ngouille Ndiaye, qui s’exprimait à l’occasion du lancement national du projet de développement de la chaine de valeur « Riz-Sénégal’’.

Ce projet soutenu par la Banque islamique de développement (BID) contribue à réduire l’importation élevée de riz et à stimuler la croissance économique en améliorant la production, la transformation et la commercialisation, en renforçant aussi la participation du secteur privé.

« D’un coup de 42 milliards 980 millions 44.686 francs CFA, ce projet devra assurer la réhabilitation totale de la station de l’ISRA pour en faire un centre de production de semence pré- base et base de riz pour le pluvial en particulier, a indiqué le ministre.

Selon lui, le programme national d’autosuffisance en riz se voit ainsi renforcer pour accéder à l’avènement de l’autosuffisance. Il convient ainsi, préconise-t-il, de consolider les acquis élogieux (…) afin de conforter le profit du développement économique en cours à travers une croissance inclusive.

Les réalisations déjà obtenues, note-il, ‘’concernent le renforcement de la mécanisation, l’acquisition de deux mini-moissonneuses batteuses, 30 motoculteurs, trois tracteurs, 20 batteuses et 20 décortiqueuses’’.

« Pour la consolidation de la chaine de valeur semencière, la production de semence pré-base de riz comporte 80 tonnes dont 60 avec l’Institut Sénégalais de Recherche Agricole (ISRA) et 20 avec Africa rice », a expliqué Aly Ngouille Ndiaye.

Côte d’Ivoire:

– Le gouvernement ivoirien a adopté un décret portant ratification d’un accord de prêt d’un montant total de 151 184 000 Euros, soit 99,179 milliards de FCFA, conclu le 18 août 2022 entre la Banque africaine de Développement (BAD) et l’État ivoirien pour le financement du Programme de Production alimentaire d’Urgence de Côte d’Ivoire (2PAI-CI), en vue de l’augmentation de la production de riz, de maïs et de manioc.

Le porte-parole du gouvernement, ministre de la Communication et de l’Economie numérique, Amadou Coulibaly, qui l’a annoncé mercredi au terme d’un Conseil des ministres, a affirmé que l’objectif de ce programme est de réduire significativement les importations des produits alimentaires de base à travers l’augmentation de la production de riz, de maïs et de manioc en vue de renforcer la souveraineté alimentaire du pays.

«Ce programme vise, de façon spécifique, à faciliter aux producteurs l’accès aux engrais et semences certifiés de variétés hybrides et résilientes au climat», a-t-il fait savoir.

Pour lui, ce financement permettra, notamment d’acquérir de l’urée, du NPK (engrais), de renforcer le mécanisme de production de semences des pré-bases de riz, à travers une convention avec le Centre national de recherche agronomique (CNRA), afin de soutenir le système d’information et d’alerte agro-climatique dans les zones sensibles aux inondations.

Nigeria:

– Le Nigeria envisage de restructurer sa dette et de refinancer ses emprunts obligataires domestiques pour faire face à l’augmentation du fardeau du service de la dette, selon la ministre des Finances, Zainab Ahmed.

« Le gouvernement prévoit de refinancer les emprunts obligataires domestiques qui arrivent à échéance cette année et l’année prochaine », a déclaré Mme Ahmed dans un entretien accordé à Bloomberg.

« Pour le portefeuille de dette plus important, nous venons d’engager des conseillers afin d’évaluer comment le gouvernement peut obtenir un allègement supplémentaire par le biais d’une restructuration et de négociations pour l’extension de la durée de remboursement », a-t-elle ajouté sans plus de précision.

Selon les données de la Banque mondiale, le Nigeria est confronté à une hausse de son service de la dette, qui devrait atteindre cette année 102% des recettes de l’Etat, alors que le gouvernement a présenté au Parlement début octobre un ambitieux programme de dépenses de 20,51 billions de nairas (47,4 milliards de dollars) dans le cadre du projet de Budget de l’Etat pour 2023.

=====================

– Les opérateurs de télécommunications nigérians éprouvent des difficultés à accéder aux devises étrangères depuis le début de l’année. Cette situation qui ralentit les investissements dans les infrastructures de réseau a été décriée par Gbenga Adebayo, président de l’Association of Licensed Telecommunications Operators of Nigeria (ALTON).

« Pratiquement tout ce que nous utilisons dans le secteur dépend des importations. Vous parlez de l’équipement des stations de base, des groupes électrogènes et des batteries, entre autres. Mais l’impossibilité d’obtenir des devises étrangères a un impact non seulement sur l’expansion, mais aussi sur la mise à niveau des infrastructures existantes », a expliqué M. Gbenga.

Les membres de l’ALTON demandent donc à la Banque centrale du Nigeria (CBN) d’accorder la priorité à leur accès aux devises dans un contexte où la pénurie de devises étrangères continue de s’aggraver au Nigeria affectant tous les secteurs de l’économie.

A cela s’ajoutent les nombreuses taxes payées par les opérateurs de télécommunications ainsi que l’augmentation des coûts d’exploitation.

Afrique du Sud :

– Les prévisions de croissance de l’Afrique du Sud pour 2023 sont « trop optimistes » et devaient être révisées à la baisse, à la lumière de la crise énergétique persistante qui paralyse le pays, a indiqué l’économiste sud-africain Raymond Parsons.

« La Banque centrale sud-africaine (SARB) n’était pas réaliste quant aux perspectives de croissance future, les risques à la baisse pour le produit intérieur brut (PIB) ont bien dû augmenter durant les derniers mois », a déclaré M. Parsons, économiste à la Business School relevant de l’Université du Nord-Ouest.

Le gouverneur de la SARB, Lesetja Kganyago, a déclaré récemment que l’économie devrait croître de 1,4 % en 2023 et de 1,7 % en 2024, au-dessus des projections précédentes de 1,3 % et 1,5 %, respectivement.

Pour 2022, la banque centrale a révisé à la baisse sa projection de croissance économique de 2% à 1,9%, son comité de politique monétaire (MPC) ayant également relevé les taux d’intérêt de 75 points de base pour faire face à l’inflation qui continue de grimper.

Angola :

– Le gouvernement angolais considère l’économie maritime comme une priorité majeure qui requiert la définition d’une stratégie nationale de l’économie bleue, a indiqué le ministre de l’Économie et de la Planification, Mário Caetano João.

« Cet instrument est essentiel pour garantir la protection des écosystèmes et promouvoir la diversification de l’économie bleue, bien au-delà des activités de pêche », a déclaré M. Caetano João lors de la 2ème Conférence sur l’économie bleue qui s’est déroulée sous le signe « La stratégie maritime nationale ».

Il a ajouté que « la sécurité maritime est non seulement incontournable, mais elle constitue également une urgence pour contribuer au développement du cluster maritime portuaire ».

Rappelant que l’économie bleue concerne les activités économiques qui se déroulent dans les océans, les mers et les zones côtières, le ministre a souligné que ce concept vise à exploiter le potentiel des ressources marines, à réduire au maximum les risques écologiques et à accroître la prospérité des communautés locales.

Dans la même catégorie