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Bulletin quotidien d’informations économiques africaines


  22 Janvier      39        Economie (21043),

 

Rabat, 22/01/2020 (MAP) – Voici le bulletin d’informations économiques africaines pour la journée du mercredi 22 janvier :

 

Sénégal-Economie

L’exercice budgétaire 2019, en dépit d’une année électorale marquée par une forte pression sur les finances publiques, a été clôturé avec succès, a déclaré, mardi à Dakar, le ministre sénégalais des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo, soulignant que cela a été possible grâce « à la franche collaboration de tous les acteurs de la chaîne de dépenses ».

«L’exécution du budget a été rythmée, entre autres, par la satisfaction des besoins d’accès des populations aux infrastructures socio-économiques, le respect des engagements conclus avec les syndicats, le règlement d’une part importante des obligations impayées spécifiquement dans les secteurs de l’énergie et des BT », a soutenu le ministre, s’exprimant lors de l’atelier de lancement de la gestion budgétaire 2020.

 

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Sénégal-Economie

Le secteur tertiaire est resté en 2018 le principal moteur de la croissance économique du Sénégal, ayant notamment contribué à hauteur de 2,7 points dans l’accroissement du Produit intérieur brut (PIB) arrêté à 6, 4 %, a indiqué l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD).

« En termes de contribution à la croissance du PIB, l’apport du primaire est de 1,1 point, le secondaire contribue à hauteur de 1,7 point et le tertiaire pourvoie 2, 7 points », a-t-on précisé de même source.

 

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Côte d’Ivoire-investissements

Le gouvernement ivoirien prévoit d’investir la somme de 2100,3 milliards FCFA (environ 3,2 milliards d’euros) dans l’économie locale en 2020 contre 1742,1 milliards FCFA en 2019, soit une hausse de 20,56%, selon les dispositions du budget 2020 du pays.

Cette progression des dépenses d’investissement s’explique par l’accélération et la multiplication des projets à l’échéance du plan quinquennal de développement PND 2016-2020.

Elles intègrent des projets spécifiques majeurs tels que la réalisation de voiries et réseaux divers (VRD) pour les logements sociaux (37,2 milliards FCFA), la construction des infrastructures de la CAN 2023 (20 milliards FCFA), la construction du stade d’Ebimpé (8 milliards FCFA), le projet de transport urbain d’Abidjan (47,4 milliards FCFA), l’aménagement de la baie de Cocody (15 milliards FCFA) et la construction et l’extension des aéroports de l’intérieur (15 milliards FCFA).

Aussi, 154,9 milliards FCFA seront investis dans le cadre du C2D et du programme de conversion de dette (PCD) et un montant de 15,3 milliards FCFA pour les souscriptions aux augmentations de capital de la BAD, de la BIDC (Banque d’investissement de la CEDEAO) et de Shelter Afrique. En outre, 11,7 milliards FCFA seront consacrés à la Couverture maladie universelle (CMU).

 

 


 

 

Côte d’Ivoire-infrastructures

Le ministre ivoirien de la ville, Albert François Amichia a lancé lundi à Abidjan les « Rencontres d’Abidjan », des assises qui réuniront des acteurs africains de la ville les 27 et 28 février prochains dans la capitale économique ivoirienne pour préparer le sommet Afrique-France 2020 qui aura lieu en juin prochain à Bordeaux en France sur le thème de la ville durable.

Ces rencontres dites d’Abidjan réuniront les ministres en charge de la ville et du développement urbain des pays africains francophones, des élus locaux, des représentants de la société civile et des start-ups afin d’échanger et de partager les solutions pour construire des «villes durables et intelligentes africaines».

Selon M. Amichia, trois temps forts meubleront ces Rencontres d’Abidjan qu’il qualifie de rendez-vous du donner et du recevoir. Il s’agit d’un dialogue de haut niveau avec les acteurs de la ville pour échanger sur les positions et les orientations pour la ville durable africaine.

 

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Ghana-Finance

 

Le coût d’assainissement du secteur financier du Ghana risque de grimper à 20 milliards de cedis (3,5 milliards de dollars) alors que le gouvernement évalue l’augmentation du remboursement garanti pour certains déposants, a affirmé le ministre des Finances Ken Ofori-Atta.

L’assainissement du secteur financier fait suite à des années de mauvaise gouvernance et de faible surveillance réglementaire qui ont risqué l’épargne de 4,6 millions de déposants.

Si les renflouements ont contribué à stabiliser l’industrie, ils ont également accru la dette du Ghana qui, selon les estimations, atteignait 63% du produit intérieur brut à la fin de 2019, contre 59% l’année précédente.

 

Nigeria-Budget

Le Nigeria envisage de mobiliser 1549 milliards de nairas (4,2 milliards de dollars) en 2020 pour financer son budget.

Plus de la moitié de ce financement, soit 805 milliards de nairas (2,2 milliards de dollars), viendra du marché international. Environ 744 milliards de nairas (2,05 milliards de dollars) seront quant à eux mobilisés sur le marché intérieur.

Tablant sur un déficit budgétaire à 1,52% du produit intérieur brut (PIB) qui représente plus de 2180 milliards de nairas, ce budget vise notamment à augmenter les investissements hors pétrole pour sortir la croissance économique de sa léthargie et la porter à 2,93%, d’ici à la fin de l’année.

 

Togo-Agriculture

Le Mécanisme incitatif de financement agricole fondé sur le partage de risques (MIFA) a réussi à mobiliser au total 8,116 milliards de FCFA de financement au profit de 76 500 acteurs agricoles, et a facilité la création de près de 140 000 emplois, pour le compte de l’exercice 2019.

Quelque 187 contrats ont été signés durant toute l’année entre le Mécanisme et les différents acteurs des chaînes de valeur, soit pour des achats de produits, soit pour des prestations de service agricoles, le tout pour un montant total de 20,699 milliards FCFA.

RDC:

Les membres permanents du Comité de conjoncture économique, qui se sont réunis mardi, ont noté une situation macroéconomique relativement stable. Cependant, cette embellie économique reste fragilisée, notamment par la faible mobilisation des recettes. Le chef du gouvernement a invité les régies financières à fournir beaucoup plus d’efforts dans la mobilisation des recettes pour corriger positivement la tendance.

Les membres du Comité ont, en outre, regretté que, depuis le début de l’année, on n’ait pas encore songé aux dépenses d’investissement, selon la note de conjoncture économique hebdomadaire.

Quant au secteur minier, le Comité s’est réjoui que les cours des matières premières demeurent stables. Ainsi a-t-il demandé à la vice-ministre des Mines, Alpha Denie Lupetu, qui a présenté la note de la situation de son secteur, d’inciter le secteur à une plus grande production avec la nouvelle société qui va bientôt commencer son exploitation.

 

CEMAC-Banques

Le gouverneur de la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC), a signé récemment un nouveau texte qui vaut note d’instruction à toutes les banques de la zone de la communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), indique la presse locale.

Cette instruction commande aux banques de transmettre des données relatives à la trésorerie et aux opérations des établissements sur le marché monétaire en zone Cemac. En cas de non-transmission desdites données, des sanctions vont tomber.

Ces données concernent les mouvements de billets et monnaies réalisés en francs CFA et en devises, les opérations interbancaires, y compris celles réalisées entre les établissements de crédit du même groupe.

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