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Burkina : le président Kaboré appelle à l’unité nationale après les violences intercommunautaires


  6 Janvier      55        Securité (3016),

 

Rabat- 06/01/2019 (MAP) – Le président du Burkina Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a appelé samedi à l’unité nationale après les violences intercommunautaires qui ont fait 47 morts.

« Le Burkina Faso est un seul peuple. Nous sommes unis et notre pire ennemi c’est le terrorisme. Nous ne pouvons pas faire d’amalgames, nous devons éviter la stigmatisation », a plaidé le président Kaboré, qui s’est rendu dans le village de Yirgou, où 47 civils ont été tués le 1er et le 2 janvier dans une attaque d’hommes armés suivie de représailles visant la communauté peule.

« Ce combat communautaire qui s’est mené ici a été un combat dévastateur. Vous avez 47 morts et des populations qui errent dans l’ensemble des villages. Rien, absolument rien, ne peut justifier cette violence meurtrière », a indiqué le chef de l’État, arrivé dans un hélicoptère de l’armée avec des membres du gouvernement et des élus locaux.

Le président a assuré que « des dispositions ont été prises pour que la sécurité puisse être renforcée en faveur des populations, pour leur donner l’assurance qu’ils peuvent se réinstaller, qu’ils peuvent recommencer à vivre ensemble ».

Dans la nuit du Nouvel An, des hommes armés, soupçonnés d’être des jihadistes, ont attaqué le village de Yirgou-Foulbè, dans la commune de Barsalogho (région du centre nord), tuant tués sept personnes de la communauté Mossi, majoritaire au Burkina, dont le chef de village, avant de prendre la fuite.

Dans la foulée, les villageois s’en sont pris à des membres de la communauté peule dans différentes localités de la région.

Comme au Mali, au Niger ou au Nigeria, les tensions dégénèrent périodiquement en violences entre communautés agricoles et Peuls, traditionnellement éleveurs, souvent nomades, présents dans toute l’Afrique de l’Ouest.

Certains membres de la communauté peule ont rejoint des groupes jihadistes qui depuis le Mali se sont propagés notamment au Burkina, donnant prétexte à des représailles sanglantes sur fond de conflits terrestres intercommunautaires.

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