Abidjan, 12 août 2022 (AIP)- Le directeur général de l’Académie régionale des sciences et techniques de la Mer (ARSTM), le Colonel Karim Coulibaly, est revenu sur les défis consignés dans le plan stratégique 2021-2025, jeudi 11 août 2022, lors de la célébration des 35 ans d’existence de l’institution couplée de la sortie de la 33e promotion.
M. Coulibaly a évoqué la question de l’obtention des stages et des emplois au bénéfice des élèves navigants, l’acquisition d’un navire école pour résorber l’épineux problème de stages embarqués. Il a également fait cas de l’obtention des bourses d’études pour le renforcement des capacités des enseignants, de la poursuite de la collaboration avec l’Agence emploi jeunes, de l’accroissement de l’offre de formation et de l’ouverture de l’école de cyber sécurité maritime, des métiers du drone et de l’école SAR (recherche et sauvetage).
L’ARSTM ambitionne de créer un centre de formation à l’initiation à la sécurité offshore de base et aux formations d’urgences (OPITO) qui permettra de former la main-d’œuvre locale à même de travailler sur les plateformes pétrolières. Ce, dans le cadre du développement du secteur pétrolier notamment dans la perspective de l’exploitation du nouveau gisement pétrolier “Baleine”, a poursuivi le DG de l’ARSTM, également administrateur général des affaires maritimes et portuaires.
Il a également relevé la mise en place du programme dénommé “Bourses excellence-équité” dans le but de prendre en charge la formation des meilleurs bacheliers. Un programme qui a déjà démarré avec le partenaire Terminal de San Pedro (TSP) qui prend en charge sur une période de trois ans, la formation de trois élèves de l’académie dans le cadre de la Responsabilité sociétale de l’Entreprise (RSE).
A sa suite, le ministre des Transports, Amadou Koné, s’est félicité du fait qu’après trois décennies d’existence, l’ARSTM ait pu former plus de 10 000 cadres dont le tiers est issu de la sous-région. Cette institution qui, malgré les difficultés, notamment financières, a toujours su garder le cap, en s’appuyant sur ses racines notamment la formation aux métiers maritimes pour répondre aux défis nouveaux de la sécurité, de la sûreté maritime, de la logistique et de la recherche.
Il a saisi l’occasion pour remercier les partenaires clés, en l’occurrence le Japon qui a renouvelé le matériel pédagogique à hauteur de 3,2 milliards FCFA. Egalement, la France, l’Union Européenne et la CEDEAO qui financent des programmes de formation dans le cadre de la lutte contre la grande criminalité maritime à l’Institut de Sécurité Maritime Interrégional de l’ARSTM.
Le ministre a rappelé aux Etats membres leur obligation de contribuer plus activement au fonctionnement de l’institution par le paiement des différentes contributions certes, mais aussi par la formation de leurs ressortissants à l’ARSTM.
