Lomé, 23 nov. (ATOP) – Les membres de la commission mixte de la CEDEAO ont « décidé de la mise en œuvre et du suivi des instruments et accords de l’institution, adoptés en matière d’éducation et de formation à distance », à l’issue des travaux de la réunion délocalisée, le samedi 21 novembre à Lomé.
A la fin des travaux, plusieurs recommandations ont été formulées. En effet, les membres de la commission mixte, ayant noté les défis soulevés, relativement à l’harmonisation des politiques d’éducation dans l’espace communautaire ont admis la nécessité pour tous les décideurs politiques de tenir compte de cette approche dans les politiques publiques. Ils ont surtout insisté sur la nécessité pour les parlementaires de s’impliquer davantage dans les programmes nationaux de politique éducatif de leur Etat. La commission a également souligné la nécessité pour les députés communautaires d’entreprendre des actions de sensibilisation, d’éducation et d’information au profit des populations particulièrement en milieu rural où le taux de scolarisation, d’accès à l’énergie et aux technologies est faible.
De par leur fonction législative, les parlementaires ont fait des propositions de lois et voté des projets de lois, qui ont pour objet d’aligner le cadre législatif national sur les dispositions communautaires. C’est ainsi qu’au niveau des parlements nationaux, les députés de la commission mixte de la CEDEAO ont, entre autres, proposé des mesures législatives pour la promotion de l’éducation à distance de qualité ; fait des propositions de loi pour la création d’un plan numérique pour l’éducation et entendent contribuer à la mobilisation de ressources pour la promotion de l’éducation et de la formation. Du côté du parlement régional (CEDEAO), les parlementaires de la commission mixte décident, entre autres, de créer un cadre pour la mise en place d’un plan communautaire numérique pour l’éducation ; de promouvoir l’institutionnalisation et l’harmonisation des politiques d’éducation et de formation à distance dans les Etats membres et de veiller à l’internalisation des instruments régionaux, continentaux et internationaux.
Clôturant les travaux, le président du parlement de la CEDEAO, Sidie Mohamed Tunis a indiqué que la réunion a été, à tout égard, instructive, inspirante, enrichissante et cela est d’autant plus dû à l’actualité du thème, ainsi qu’à son importance pour le bien-être des peuples de l’espace. « Il nous incombe à présent de réfléchir à la possibilité de garantir un environnement d’apprentissage véritablement numérique, avec un accès sans entrave à l’internet. Nous serons probablement confrontés à de nombreux défis dans la mise en œuvre des engagements que nous avons pris dans le cadre de cette réunion. Toutefois, le parlement s’est engagé à travailler avec les Etats membres dans les domaines liés aux technologies de l’information et de la communication, à la science et à l’innovation, afin d’interconnecter numériquement nos pays », a ajouté le président Sidie Mohamed.
