Brazzaville, 23 mai (ACI) – Le processus de l’Accord de partenariat volontaire pour l’application des règlements forestiers, la gouvernance et les échanges commerciaux (Apv/Flegt) s’effectue normalement en République du Congo, a affirmé le point focal de l’Apv/Flegt, M. Théophile Ntiakoulou Loulendo, le 22 mai à Brazzaville.
S’exprimant au cours du 17e Comité conjoint de mise en œuvre (Ccm) de l’Apv/Flegt, il a indiqué que malgré les défis qui restent à relever, il y a des avancées majeures dans l’exécution de ce processus.
«Nous devons aller vers l’amélioration de notre niveau d’implication et d’une bonne sensibilisation afin d’apprêter les outils nécessaires pour la réalisation des activités sur le terrain», a-t-il fait savoir, soulignant que les parties prenantes s’impliquent pour répondre aux préoccupations tant nationales qu’internationales.
Au cours de cette réunion, co-présidée par l’Union européenne (Ue) et la République du Congo, les acteurs du secteur forestier ont évalué les différentes avancées sur le suivi du plan de travail annuel, de l’application de la loi et de la gouvernance forestière par les entreprises forestières, l’état d’avancement du processus d’aménagement simplifié des concessions forestières, la dynamisation et les formations des syndicats forestiers, ainsi que sur l’opérationnalisation du Système de vérification de la légalité (Svl).
Concernant l’opérationnalisation du Svl, M. Ntiakoulou Loulendo a souligné l’importance de cet outil qui est un paramètre déterminant pour l’amélioration de la recette nationale au niveau du Produit intérieur brut (Pib).
«Avec cet outil, nous aurons plus de traçabilité dans les réalisations qui sont menées au niveau de l’exploitation. Toutes les recettes qui sont enregistrées seront fiables, dans la mesure où la traçabilité sera menée par un instrument qui sera mis en place au niveau national», a-t-il ajouté.
Signé, le 17 mai 2010 entre la République du Congo et l’Ue, l’Apv/Flegt vise à garantir la légalité des bois et de ses produits dérivés, dans le but d’assurer une meilleure traçabilité du bois congolais exporté vers le marché européen.