APS SENEGAL-ECONOMIE / Un comité régional de pêche artisanale mis en place à Louga – Agence de presse sénégalaise MAP La 20è Conférence arabe des chefs des autorités de la circulation, le 08 mai à Tunis MAP Le Maroc participe au Caire au Forum arabe sur le renforcement des efforts de lutte contre la corruption APS SENEGAL-COTEDIVOIRE-POLITIQUE / Bassirou Diomaye Faye sera à Abidjan, mardi APS SENEGAL-AFRIQUE-SECURITE / Des officiers de seize pays du Golf de Guinée outillés en matière de cybercriminalité en milieu maritime MAP Sénégal: le Premier ministre Ousmane Sonko démissionne de son poste de maire de Ziguinchor (officiel) MAP Afrique du Sud: un ouvrier tué et 22 autres secourus dans l’effondrement d’un immeuble en construction (autorités) APS SENEGAL-SANTE-CLIMAT / Le changement climatique, plus grand défi sanitaire contemporain (sage-femme) APS SENEGAL-AFRIQUE-BASKET / BAL : l’AS Douanes domine US Monastir et se relance APS SENEGAL-CULTURE / Itinéraires artistiques de Saint-Louis : le commissaire de l’exposition salue la visibilité offerte aux artistes

Côte d’Ivoire/ Des consultations initiées par le Conseil national des droits de l’homme à Man et Sipilou


  26 Juillet      47        Droits de l'Homme (673),

 

Abidjan, 26 juil (AIP)- Face aux différents conflits inter-communautaires qui ont secoué des localités dans diverses régions de la Côte d’Ivoire, avec leurs cortèges de violation des droits humains et de destruction de biens publics et privés, le Conseil national des droits de l’homme (CNDH), a initié une série de consultations dans 32 localités du pays dont Sipilou et Man.

L’objectif de ces consultations est de diagnostiquer les causes profondes des conflits inter communautaires afin de proposer des solutions visant à promouvoir les droits de l’homme, a indiqué le conseiller, chef de la délégation du CNDH, Akanza Koffi Joseph.

Ainsi les 18 et 19 juillet, la délégation du CNDH était à Sipilou, une localité qui a connu au mois de mai 2019 de « violents affrontements » entre policiers et populations civiles, occasionnant la destruction entière du commissariat de la police des frontières et plusieurs biens publics.

Cette rencontre a mobilisé toutes les forces vives du département à savoir les chefs coutumiers, les autorités administratives, les leaders communautaires, les forces de l’ordre, les opérateurs économiques et autres. Les différents participants ont saisi l’occasion pour passer au peigne fin les causes des différents conflits qui minent ce département

Le secrétaire général de la préfecture de Sipilou, Kra Sialou, représentant le préfet du département, a souligné lors des échanges, que la situation dans son département n’est pas « alarmante » mais qu’il existe tout de même des foyers d’incompréhension, parfois source de tensions.

«La position géographique du département nous emmène à situer la question des conflits à un double niveau. En interne des conflits relevant du foncier, de la délimitation des terroirs des villages, des rapports agriculteurs-éleveurs, du fonctionnement des corridors, des violences corporelles basées sur le genre ont été souvent relevés. Leur importance n’a pas encore atteint un seuil critique. En outre, il existe un conflit frontalier au sujet de la localité de Kpéapa qui a duré dans le temps et constitue une préoccupation pour les populations », a relevé l’administrateur civil.

Selon lui, l’arbitrage des autorités administratives et coutumières a permis de circonscrire ces conflits qui ont tout de même besoin de trouver une solution définitive. Les chefs coutumiers, les acteurs de la société civile ont, tour à tour, pris la parole pour soutenir les propos du secrétaire général de préfecture.

Quant à Man, la délégation du CNDH y a séjourné dimanche et lundi et des échanges ont eu lieu également avec les différentes couches des populations.

Plusieurs préoccupations ont été relevées, entre autres, la question du coût du renouvellement de la carte nationale d’identité périmée, le dédommagement des victimes de guerre, la question des rapports entre forces de l’ordre et usagers de la route, le respect de l’autorité de l’Etat, les conflits de chefferie traditionnelle, le foncier rural, la non-participation des femmes dans les instances traditionnelles de prise de décision , la question de l’emploi jeune, le non-respect du code de la route par des chauffeurs et conducteurs de motos, le mauvais état des routes ainsi que plusieurs autres litiges liés à l’occupation des terres.

Des recommandations ont été faites en vue de trouver des réponses idoines à toutes les préoccupations exprimées, pour le renforcement de la cohésion sociale et d’une paix durable.

Dans la même catégorie