Bouaké, 15 août (AIP)- Des monitrices en alerte précoce et prévention des conflits ont pris part, mardi à Bouaké, à un renforcement de capacités pour mieux accomplir leur mission.
Les animateurs, à savoir les agents de l’Observatoire de la cohésion solidarité et de la cohésion sociale (OSCS), ont appris aux participantes les outils de prévention des conflits. Ils leur ont présenté le mécanisme d’alerte précoce de l’OSCS et montrer comment collecter les faits en lien avec les indicateurs de solidarité et de la cohésion sociale.
Initié par la plateforme de société civile pour la paix et la démocratie et financée par l’ONU Femmes, l’atelier s’inscrit dans le cadre d’un projet intitulé « Les femmes et les jeunes filles, actrices de prévention des conflits à travers l’alerte précoce et les réseaux d’informations ».
Ce projet vise à faciliter la participation efficace de la population en général et les femmes en particulier, dans les processus décisionnels en matière de prévention de conflit et de consolidation de la paix.
Le chef de département des études et de la prospective de l’OSCS, Dr Traoré Sinaly, a fait savoir qu’en tant que maillon essentiel du mécanisme d’alerte précoce de l’observatoire et partant du ministère de tutelle, les monitrices doivent savoir »prendre de la distance » vis-à-vis des conflits et des menaces à la paix et transmettre aux autorités compétentes et à l’observatoire des informations vraies.
Placé sous la tutelle du ministère de la solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté, l’OSCS a mis en place depuis 2016 un mécanisme d’alerte précoce en matière de solidarité et de la cohésion sociale. Il s’agit d’un instrument d’aide à la décision qui est animé par un réseau de moniteurs bénévole dont ces monitrices en provenance de plusieurs localités de la région de Gbêkê.
Le sous-préfet central de Bouaké, Samassi Ismaël, et la 6e adjointe au maire, Mme Ouattara Korotoumou, ont salué l’initiative. « Le maintien de la paix est une épreuve, une discipline qui n’est pas donnée à tout le monde », a signifié M. Samassi, remerciant les initiateurs et l’ONU Femmes qui ont permis la tenue de cet atelier.
(AIP)
nbf/cmas
