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Crash Air Algérie : 4 ans après, les proches cherchent toujours la vérité et la justice


  25 Juillet      70        Société (45248),

 

Ouagadougou, 24 juillet 2018 (AIB)-Quatre ans après la disparition des 110 passagers du vol AH 5017 d’Air Algérie, des proches des victimes souhaitent «éclaircir les points encore obscures» et déplorent la lenteur judiciaire.
«Depuis quatre ans, je vous avoue que je n’ai pas trouvé de réponse», a déclaré la représentante de l’Association des victimes françaises, Sandrine Tricot.
Mme Tricot s’exprimait mardi après-midi, à Ouagadougou, lors de l’inauguration d’une stèle en la mémoire des victimes du crash d’Air Algérie.
«Plus fort ensemble et toujours aussi déterminez à éclaircir les points encore obscures et connaitre la vérité pour que plus jamais d’autres familles ne se demandent comment accepter l’inacceptable», a ajouté Sandrine Tricot.
Le Secrétaire général de l’Association des parents des victimes, Christophe Sandwidi a souligné sa déception sur le plan pénal car selon lui, «ça traine beaucoup», alors que ce «les parents des victimes veulent savoir, c’est tout simplement la vérité».
«La justice n’a pas encore rendue sa décision mais nous reconnaissons que c’est lent et cela nous donne toujours des souvenirs très douloureux», a-t-il précisé.
M. Sandwidi a aussi déploré une certaine discrimination au niveau de l’indemnisation des victimes, mais sans toutefois donner de détails.
Respect et admiration pour les victimes
En rappel, le vol 5017 d’Air Algérie a décollé le 24 juillet 2014 de Ouagadougou en direction d’Alger, avec 110 passagers et six membres d’équipage.
Selon le BEA, il s’est écrasé moins d’une heure plus tard dans le centre du Mali parce que les pilotes (des saisonniers) n’auraient pas activé le système de protection contre le givrage des moteurs et qu’ils n’auraient pas réagi quand l’avion basculait vers le sol.
Notons qu’il y avait à bord 54 Français (certains ayant une double nationalité) et que les autres victimes sont de 14 nationalités.
«Nous souhaitons que sa présence entretienne ici au Burkina Faso, le respect et l’admiration pour ceux sont morts dans ce malheureux crash», a indiqué le ministre burkinabè des Transports Vincent Dabilougou, lors de l’inauguration de la stèle, non loin de l’aéroport de Ouagadougou.
Il a également adressé au nom du président du Faso, Roch Marc Kaboré présent à la cérémonie, les félicitations de la Nation à l’Association des parents des victimes du crash pour les actions multiformes ayant conduit à la résolution de plusieurs problèmes.
Selon lui, la gerbe que le président Kaboré a déposé avec les parents des victimes, symbolise «l’amitié entre tous les (17) pays concernés, une amitié qui s’exprime dans tous les moments de la vie, qu’ils soient heureux ou pénibles».
La représentante de l’Association des victimes françaises, Sandrine Tricot Sandrine a remercié tous ceux qui ont contribué aux succès de ce 4ème anniversaire et aussi à l’inauguration de la stèle à Ouagadougou.
Elle espère aussi pouvoir inauguré à Paris, un lieu de recueil et de mémoire.

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