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FOOTBALL: LES BRESILIENNES ONT REMPORTE LE MATCH DE L’EGALITE SALARIALE


  4 Septembre      78        Sport (12780),

 

BRESIL, (RFI) – Les footballeuses qui porteront le maillot du Brésil seront désormais payées autant que les joueurs de la Seleção masculine. Une avancée majeure dans un pays où le football est roi.

Les footballeuses brésiliennes ont remporté un match loin d’être gagné : celui pour l’égalité salariale. Au pays de Pelé, les joueuses internationales seront désormais payées comme leurs homologues masculins.

Le président de la Confédération brésilienne de football (CBF), Rogério Caboclo, a annoncé mercredi 2 septembre en conférence de presse sa décision d’attribuer « le même montant pour les primes et les indemnités journalières pour les hommes et les femmes » en sélection.

Le pays de Pelé… et de Marta

Si le Brésil est la contrée de Ronaldo, de Neymar et des cinq étoiles sur le maillot… c’est aussi celle de Marta ! La grande vedette de la Seleção féminine qui gagnera donc autant que les joueurs qui portent le maillot jaune et vert, tout comme ses coéquipières.

 

Concrètement, cela signifie que les footballeuses toucheront des gratifications équivalentes à celles des footballeurs lors des prochains Jeux olympiques, mais aussi lors de la prochaine Coupe du Monde féminine. Un principe déjà respecté en mars dernier à l’issue du Tournoi de France.

Une avancée conséquente pour un pays qui compte sur l’échiquier du foot au féminin, avec une finale de Coupe du monde en 2007 et deux médailles d’argent aux JO.

Mais au pays du roi Pelé, où la Seleção masculine détient le record de titres mondiaux, avec cinq étoiles sur son maillot, le football féminin a encore du mal à se faire une place, malgré la popularité de Marta, élue six fois meilleure joueuse du monde.

C’est cette même Marta qui s’était illustrée en juin dernier, après la défaite du Brésil face à l’Australie (3-2) lors de la deuxième journée de la phase de poule de la Coupe du monde. Après son but sur penalty en ouverture du score, la star avait célébré en montrant du doigt sa chaussure droite. Elle y désignait le signe « égal » qu’elle avait appliqué sur son crampon.

La joueuse d’Orlando vient donc de remporter un long combat. Celle qui est considérée comme l’une des plus grandes stars du football féminin n’a d’ailleurs pas de sponsors pour une raison simple : elle refuse d’être moins bien rémunérée qu’un homme.

Une brèche déjà ouverte à l’étranger

Le Brésil suit ainsi le chemin tracé par les joueuses australiennes, qui ont obtenu l’égalité salariale en novembre 2019. La Seleção devance par ailleurs les Etats-Unis, qui ont vu leurs quadruples championnes du monde perdre ce match sur le terrain judiciaire, un magistrat ayant débouté leur demande d’égalité de rémunération.

La sélection norvégienne elle aussi reste sourde aux appels du pied d’Ada Hegerberg. L’attaquante de l’OL, première joueuse à décrocher le Ballon d’Or, snobe sa sélection depuis 2017. En trame de fond, un profond désaccord avec sa Fédération sur les moyens mis en place pour les féminines.

L’égalité salariale en sélection reste cependant une avancée avant tout symbolique. Les sommes en jeu sont bien moins élevées que pour les compétitions de club. Dans ce domaine, les écarts sont abyssaux et ce, dans le monde entier… RFI

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