Libreville, 20 Juillet (AGP) – Simon Ndong Edzo, Dr Sylvie Nkogue Mbot, Jean Bosco Boungoumou Boulanga et Ghyslain Malanda, quatre leaders syndicaux interpellés à la suite des affirmations du président de la centrale syndicale Dynamique Unitaire (DU), Jean Rémy Yama qui affirmait que «le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba, est mort, il n’existe plus», ont été libérés le vendredi 19 juillet, a-t-on appris du secrétaire général de ce regroupement, Louis Patrick Mombo
«Nos camarades ont été libérés», a annoncé le secrétaire général de Dynamique unitaire, Louis Patrick Mombo, dans un bref communiqué. Sans pour autant donner plus de détails sur les circonstances de cette libération.
Ils avaient été interpellés par la Police judiciaire (PJ) à la suite de l’enquête ouverte par la justice gabonaise après les propos du président de Dynamique unitaire, Jean-Rémy Yama qui affirmait, le 2 juillet dernier au cours d’une conférence de presse à Libreville, que «Dynamique unitaire a l’intime conviction qu’Ali Bongo est mort. Il n’existe plus».
A l’issue de cette déclaration, le gouvernement à travers le ministre de l’Intérieur et de la Justice, Edgard Anicet Mboumbou Miyakou, avait menacé, dans un communiqué, de poursuivre le syndicaliste devant la justice. Se sentant menacé, Jean-Rémy Yama avait discrètement quitté le pays pour la France où il se trouve actuellement.
Victime d’un accident vasculaire cérébral le 24 octobre 2018, Ali Bongo Ondimba est présentement à son poste au palais présidentiel de Libreville après une longue convalescence à Rabat, au Maroc. Ce vendredi 19 juillet, il a visité le nouveau musée national des Arts et Traditions, alors que le jeudi 18 du même mois il a présidé une réunion du Conseil des ministres et le mercredi 17 juillet le Conseil supérieur de la Magistrature.