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Guinée : Des infrastructures routières et ferroviaires en souffrance dans le pays !


  1 Octobre      191        Economie (21053), Politique (25417),

 

Conakry, 1er oct (AGP)- La République de Guinée fête, ce 02 octobre 2018, le 60ème Anniversaire de son Indépendance Nationale dans un contexte de redressement de nombreux secteurs de développement du pays, notamment le domaine des infrastructures routières et ferroviaires, indispensables pour son progrès économique et social.

De l’Indépendance à nos jours, le secteur a connu d’énormes investissements, mais le résultat est encore mitigé, car l’état des routes nationales, urbaines et rurales, laisse à désirer.

De source informée, «la Guinée compte 46.130 Km de routes et n’en avait en 2016 que 29,6 % de revêtues, 20 % d’entre elles sont en bon état, 20% en état moyen et 60 % en mauvais état.

Les pistes rurales ne faisaient plus l’objet d’aucun soin. Il en était de même pour la voirie urbaine de Conakry et celle des villes de l’intérieur.

La stratégie du gouvernement de la 3ème République vise à inverser cette tendance à l’horizon 2020, donc à avoir au moins 60% de Routes Nationales (RN) en bon état, pour que la route puisse jouer son rôle de moteur de l’économie nationale et du développement durable et inclusif. Tout cela passera par la bonne maîtrise du réseau routier guinéen.

Pour le développement du réseau routier, il s’agit de relancer, de poursuivre et d’achever les grands projets routiers en cours, notamment la construction du tronçon de la RN 1 de PK 36 à Coyah en 2 x 2 voies, la construction du pont de Kaka, la réhabilitation du tronçon Kissidougou-PK 63 de la RN 2.

Des efforts ont été consentis par le régime de feu Général Lansana Conté (2ème président de la République de Guinée) dans la construction des grands ouvrages de franchissement, mettant en élimination de nombreux bacs qui servaient de traversée au niveau des grands fleuves guinéens, c’est le cas du pont de Djélibakoro sur le Baffing (Siguiri), le pont sur le Niger (Kankan), le pont sur la Fatala (Boffa).

Egalement le lancement de nouveaux projets, tels que la RN reliant la Guinée à certains pays limitrophes, comme la Côte d’Ivoire par Lola (Guinée) et Danané (Côte d’Ivoire), la Sierra Leone par Coyah-Farmoriah.

Aussi, la mise en œuvre du Plan d’urgence pour la remise à niveau de certains axes prioritaires du réseau routier guinéen et le système d’entretien amélioré. Même si beaucoup reste à faire, il faut reconnaître que le bilan du gouvernement en matière de routes est positif.

S’agissant de ces infrastructures, de par leur coût de construction, de réhabilitation et d’entretien, il y a des écarts considérables entre le besoin en financement et les ressources disponibles, surtout quand il s’agit d’utiliser du béton bitumineux, dont la matière première, le bitume, ne peut être obtenu qu’à l’étranger.

Les difficultés liées à la production et au transport du béton bitumineux jusqu’au lieu de mise en œuvre rendent son utilisation très limitée dans les zones éloignées et enclavées. Ce pendant l’espoir est permis, que le Plan National de Développement Economique et Social (PNDES) entend financer à plus de 20 milliards de dollars le secteur des infrastructures routières.

Quant au chemin de fer guinéen, la ligne Conakry-Niger, qui représentait 661 Km de liaison quotidienne indispensable à la circulation des personnes et des biens, est à l’abandon, les rails enlevés et vendus au vu et au su de tout le monde.

Le train de banlieue, «Conakry Express», qui relit le centre de Conakry à la haute banlieue, peine à fonctionner à la satisfaction des usagers à cause du manque d’une voie appropriée (utilisation des rails d’une société minière), des grèves du personnel et des pannes techniques récurrents ».

Balla Doumbouya, fonctionnaire à la retraite, se souvient encore de la ligne Conakry-Niger.

«Je suis au regret de parler de cette ligne, car au lendemain de l’Indépendance, elle était une fierté nationale et un moyen sûr de transport de personnes et de leurs biens.

Les guinéens ne méritent pas ce triste sort, car nous avons osé dire Non aux colonisateurs en 1958, chose qui a valu des représailles sévères de la part de la France et de ses alliés occidentaux. Sans parler de la dégradation actuelle des routes guinéennes, qui peinent à sortir de son état dans lequel le colonisateur l’a laissé. L’effondrement du pont de Linsan en juin dernier en est une illustration», a déploré M. Doumbouya.

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