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 HARCÈLEMENT SEXUEL À L’ÉCOLE : LE MINISTÈRE DE L’EDUCATION RÉFUTE LE RAPPORT DE HRW


  19 Octobre      78        Société (45213),

 

Dakar, 19 oct (APS) – Le ministère de l’Education nationale réfute formellement les conclusions de l’ONG Human Rights Watch (HRW) sur l’exploitation sexuelle des filles dans les écoles secondaires et dénonce une étude ayant « pour finalité d’amener le Sénégal à introduire l’éducation à la sexualité dans ses curricula ».

Le rapport publié ce jeudi par l’ONG est intitulé « +Ce n’est pas normal : Exploitation sexuelle, harcèlement et abus dans les écoles secondaires au Sénégal + ». Il est basé sur des recherches menées en juin, août, octobre et novembre 2017, et en juillet 2018, dans les régions de Kolda, Sédhiou et Ziguinchor, ainsi que dans la capitale, Dakar, et ses environs. L’ONG a mené des entretiens avec 42 filles et jeunes femmes âgées de 12 à 25 ans et a mené des discussions de groupe auprès de 122 élèves du secondaire, dont la plupart ont fréquenté 14 collèges et 8 lycées dans différentes régions du pays.

Dans un communiqué reçu à l’APS, le ministère de l’Education « réfute formellement les conclusions auxquelles cette étude a abouti, tendant à faire croire que l’exploitation sexuelle, le harcèlement et les abus constituent une pratique généralisée et, plus grave, rarement sanctionnée ». Le ministère qui se dit « ouvert à toute initiative visant à améliorer les actions gouvernementales en matière de protection des filles en milieu scolaire », ajoute qu’il « ne saurait accepter des allégations visant à diffuser des informations erronées et surtout à stigmatiser les enseignants ».

Le communiqué signale que « dans les faits, toute exploitation sexuelle, tout harcèlement et tout abus à l’encontre d’une fille, dès lors qu’ils sont portés à la connaissance de la Justice, font l’objet d’une condamnation, voire d’une radiation immédiate du coupable, s’il est agent de l’Etat ». La même source souligne que « cette étude ne repose pas sur des bases scientifiques rigoureuses’’.

En effet, « l’intitulé de l’étude indique qu’elle porte sur les +écoles secondaires au Sénégal+, alors que les entretiens n’ont été menés que dans 14 collèges et 08 lycées implantés dans trois (3) régions sur les quatorze (14) que compte le Sénégal, en plus d’entretiens à Dakar et dans ses environs ». « De plus, précise le communiqué, il convient de noter que l’étude est basée sur des entretiens avec un échantillon de 164 filles sur les 544 775 inscrites au Moyen et au Secondaire, soit un pourcentage de 0,029% ». Le ministère rappelle que la lutte contre les violences faites aux filles « constitue une des priorités du gouvernement en général et du ministère de l’Education nationale en particulier qui, dans le cadre de la promotion de l’Education des filles, a créé des bureaux genre dans toutes les 16 inspections d’Académie du Sénégal ».

L’une des principales missions de ces bureaux « est de mener des actions de sensibilisation sur les différentes formes de violence envers les filles », selon le communiqué, ajoutant que le ministère a mis en place, depuis plus de 10 ans, le Cadre de Coordination des Interventions sur l’Education des Filles. Cette instance « a élaboré des outils de formation en genre avec un module sur la violence en milieu scolaire, destiné aux enseignants et aux autres acteurs du système éducatif ».

Selon le communiqué, « les inspections médicales des écoles et les Centres académiques de l’Orientation scolaire et professionnelle accompagnent le dispositif existant ». Le texte souligne aussi que les disciplines comme les Sciences de la Vie et de la Terre et l’Economie familiale prennent en charge les questions liées à la protection de l’enfance, à l’éducation à la vie familiale et à la santé de la reproduction. Il y a aussi la Division du Contrôle médical scolaire qui « déroule un programme de prévention, de formation et de sensibilisation sur la santé de la reproduction destiné aux enseignants et aux élèves ». Pour le ministère, « l’étude de Human Rights Watch a pour finalité d’amener le Sénégal à introduire l’éducation à la sexualité dans ses curricula ».

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