Dakar, 9 nov (APS) – Khadim Hann, l’adjoint du gouverneur de Saint-Louis (nord), chargé des questions de développement de la région, a appelé à une implication des acteurs à la base dans la politique d’inclusion sociale menée par le chef de l’Etat, Macky Sall, à travers la création du ministère de l’Economie solidaire.
Cette implication doit se faire à »tous les niveaux du processus, afin d’éviter de mettre en place une politique sociale et solidaire ne répondant pas à la réalité du terrain ».*
M. Hann s’exprimait jeudi, lors de l’atelier sur le diagnostic décentralisé pour l’élaboration de la Lettre de politique sectorielle de développement (LPSD) de l’économie sociale et solidaire, en présence des acteurs des régions de Saint-Louis, Louga et Matam (nord).
Il leur a demandé d’identifier les contraintes, les forces et faiblesses dans ce domaine, pour faire un diagnostic complet et mettre en exergue »les préoccupations des territoires dans la mise en œuvre de la LPSD de l’économie sociale et solidaire ».
Depuis 2012, a rappelé M. Hann, le gouvernement sénégalais a mis l’accent sur »l’inclusion sociale, pour favoriser la réduction des disparités dans les territoires, favoriser l’équité et améliorer les conditions de vie des populations ».
Alioune Badara Wagué, le directeur de cabinet du ministre de l’Economie sociale et solidaire, a invité les acteurs des collectivités territoriales de Saint-Louis, Matam et Louga, à donner leurs avis et contributions sur la politique d’économie solidaire. C’est pour que »les communautés bénéficient largement des retombées économiques » de cette politique, a-t-il expliqué.
Les acteurs des trois régions indiquées ont été conviés à la rencontre pour faire part de leurs préoccupations, en vue d’une LPSD de l’économie sociale et solidaire »réaliste et réalisable », qui »mette l’accent sur les priorités ».
Le but de la rencontre, qui prendra fin vendredi, est amener les acteurs à »identifier les blocages et leurs difficultés ».
C’est également l’occasion de procéder à la description de la situation des »sous-secteurs verticaux du secteur », afin de permettre la définition des stratégies et des instruments de pilotage qui doivent être à la disposition du ministère de l’Economie solidaire.