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Korité : ce n’est pas encore la ruée vers les vendeurs de tissus et les couturiers


  25 Avril      104        social (722),

 

Dakar, 25 avr (APS) – Le ramadan touchant à sa fin, l’heure est aux préparatifs de la fête de Korité, l’Aïd al-Fitr, prévue entre fin avril et début mai. Cette fête musulmane rimant avec élégance vestimentaire, les vendeurs de tissus et les couturiers des villes sénégalaises guettent la clientèle, dans un contexte économique difficile, selon certains d’entre eux.

El Hadji, un vendeur de tissus de Sandaga, le principal centre des affaires et du commerce de Dakar, est d’avis que la Korité coïncide avec la disette financière, cette année. ‘’Ça ne marche pas (…) Seuls quelques clients, des femmes pour la plupart, arrivent. Le tissu qui a la cote cette année, c’est le ‘pirkha’. Les prix varient entre 20.000 francs CFA pour les cinq yards et 60.000 pour les 15 yards’’, explique El Hadji.

Mais le ‘’bazin riche’’ est le tissu le plus recherché par la clientèle masculine, et il est vendu à 5.000 francs CFA le mètre, selon le commerçant.

Vêtue d’un body et d’un pantalon verts, Linguère, toute souriante, est venue de Thiès, à quelque 70 kilomètres de Dakar, pour faire ses emplettes. Elle est surtout à la recherche du ‘’pirkha’’, le tissu brodé à la mode.

Baye Fall, un commerçant trouvé dans son magasin de tissus, à Sandaga, espère que la clientèle se pointera dans les prochains jours, avant la fête. ‘’Les rares clients qui viennent sont naturellement des femmes. Elles demandent le ‘pirkha’, qui coûte 20.000 francs CFA pour les cinq yards, et 60.000 pour les 15 yards. Il y a aussi le voile brodé, dont le paquet est vendu à 14.000 francs CFA’’, détaille Baye Fall.

Mme Mbengue, elle aussi, juge nécessaire de venir à Sandaga pour trouver les plus beaux habits et au meilleur prix. Le voile brodé est son tissu favori. ‘’Mais c’est trop cher quand même’’, juge-t-elle.

‘’La clientèle n’est pas encore au rendez-vous. C’est, peut-être, à cause de la cherté de la vie’’, s’inquiète Assane en train de ranger des tissus tout en discutant avec ses employés.

Une fois le tissu choisi, il faut trouver un tailleur pour le faire coudre. A Yeumbeul, dans la banlieue dakaroise, une ambiance de fête envahit les ateliers de couture.

‘’Les couturiers sont submergés par les commandes. Certains d’entre eux ont pris des engagements pour des commandes qu’ils n’arriveront jamais à livrer à temps. Il risque d’y avoir [des bisbilles] entre les couturiers et leur clientèle à l’approche de la fête’’, explique Papa Sambou, le patron de l’atelier ‘’Xaragne Couture’’, la voix à peine audible sous le crépitement des machines à coudre.

Ici aussi, le ‘’pirkha’’ est le tissu en vogue. ‘’Les femmes qui l’emmènent réclament souvent une robe ou une taille basse. Les tarifs de la main-d’œuvre varient entre 7.000 et 10.000 francs CFA’’, dit Papa Sambou.

Mbaye Thiam, un couturier vêtu d’un jean, tente d’expliquer les retards de la livraison des commandes. ‘’Le manque de moyens pose souvent problème. Quand les commandes arrivent, il n’y a pas souvent les moyens matériels et humains pour satisfaire toute la clientèle’’, dit-il.

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