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La Cour de justice de la CEDEAO statue sur le massacre de 600 Libériens en 1990


  15 Février      28        Société (45223),

 

Dakar, 15 fév (APS) – La Cour de justice de la CEDEAO va statuer jeudi à Abuja sur une affaire opposant une ONG et trois citoyens libériens à l’Etat du Libéria, accusé de manquer à son obligation d’enquêter et de poursuivre les auteurs du massacre d’environ 600 personnes dans une église luthérienne pendant la guerre civile, a appris l’APS de la juridiction communautaire, mercredi.

‘’La Cour de justice communautaire a fixé au 16 février 2023 l’ouverture de l’audience dans une affaire déposée par une organisation non gouvernementale et trois Libériens concernant le meurtre d’environ 600 personnes dans une église luthérienne de la capitale du pays il y a 33 ans pendant la guerre civile du pays’’, indique notamment la juridiction dans un communiqué.

L’affaire sera entendue par les juges Edward Amoako Asante (président), Gberi-Be Ouattara et Dupe Atoki. Les victimes reprochent au gouvernement libérien de n’avoir pas pris des mesures efficaces pour mettre en œuvre les recommandations de la Commission vérité et réconciliation en termes d’enquêtes, de poursuites des responsables présumés et de réparations.

Les requérants veulent que la Cour déclare l’Etat du Liberia ‘’responsable des violations » et lui ordonne de mener des enquêtes officielles, efficaces et indépendantes sur le massacre et de poursuivre les auteurs comme moyen de dissuasion pour les générations futures.

Ils réclament également que la Cour ordonne au gouvernement de verser 1,5 million de dollars, près d’un milliard de FCFA de compensation à la famille Sunwabe, victime dudit massacre, fait savoir la source

Elle signale que la poursuite d’intérêt public a été déposée le 4 octobre 2002 par Global Justice and Research Project (GJRP), qui a été rejoint par Charles Sunwabe, Dorothy Sunwabe-Vokerl et Nelay Sunwabe en leur nom et au nom des membres de leurs familles, qui ont été victimes du massacre de St Peter’s Lutheran Église de Monrovia les 29 et 30 juillet 1990.

Les requérants ont notamment allégué que le gouvernement du Libéria avait manqué à son obligation d’enquêter et de poursuivre les auteurs et de fournir réparation aux victimes, affirmant que cette défaillance de l’État constituait une violation de leurs droits humains fondamentaux, rappelle la Cour.

Selon la juridiction communautaire, les requérants ont affirmé que les auteurs, les forces armées, avaient ciblé deux groupes ethniques qui avaient cherché refuge dans un centre civil géré par la Croix-Rouge dans ce lieu de culte et avaient massacré les 600 personnes.

Ils ont déclaré à la Cour que la République du Libéria avait mis en place une Commission Vérité et Réconciliation du Libéria (la CVR) qui avait inculpé plusieurs groupes, dont les Forces armées du Libéria identifiées à l’époque comme faisant partie des responsable du massacre de l’Église luthérienne, l’un des massacres de civils les plus meurtriers au Libéria, a-t-on appris par la même source.

Ils ont donc exhorté la Cour à déclarer le gouvernement responsable des violations, ordonner au Libéria de mener des enquêtes officielles, efficaces et indépendantes sur le massacre et de poursuivre les auteurs comme moyen de dissuasion pour les générations futures. Ils ont également demandé à la Cour d’ordonner au gouvernement de verser 1 500 000 USD à titre de compensation à la famille Sunwabe.

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