Abidjan, 13 jan (AIP) – Le premier trimestre, de janvier à mars, est une période à mettre à profit pour le développement des cultures maraîchères de contre-saison, a appris l’AIP, samedi, auprès d’un jardinier, dans les bas-fonds du quartier Bromakoté de Ferkessédougou.
« Bien qu’étant une saison sèche, la période de janvier à mars ne devrait pas être un argument pour baisser les bras et attendre impatiemment la saison pluvieuse. Bien au contraire, il faut lutter pour avoir de l’eau afin de faire pousser des cultures maraîchères de contre-saison qui se vendent à prix d’or sur le marché ces temps-ci », a fait savoir le cultivateur des bas-fonds, Issa Coulibaly.
« Les plus malins ont eu le temps de faire des semences depuis le mois de novembre. Ce sont ces produits qui sont disponibles sur le marché local actuellement. Certains écoulent leurs productions sur Abidjan, et en termes de gains, ils ne se plaignent pas du tout », a-t-il ajouté.
Selon M. Coulibaly, la tomate, l’aubergine, le piment, les feuilles de laitues, le choux, les carottes, sont très demandés sur le marché et le cultivateur qui dispose de bas-fonds ne doit pas lésiner sur les moyens pour les mettre en valeur parce que « la terre n’est pas ingrate envers celui qui l’honore en la cultivant ».
On peut se mettre au travail et profiter aisément de la saison sèche, a insisté le jardinier qui conseille aux propriétaires de terres arides d’arroser leurs cultures avec un peu d’eau et de l’engrais bio.
Issa Coulibaly et sa famille cultivent des feuilles de laitues, du chou et de la tomate dans les bas-fonds de Bromakoté où la clientèle se déplace pour s’approvisionner en légumes, a-t-on constaté sur sa parcelle.
(AIP)
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