Dabou, 19 mars (AIP)- Toutes les composantes de la convention de la société civile ivoirienne (CSCI) notamment, les membres du bureau de coordination, les organisations de la société civile ivoirienne, les membres des commissions thématiques sont réunis, de mercredi à vendredi, à Dabou pour un atelier sur le thème, « projet d’appui au renforcement des capacités opérationnelles des organisations de la société civile ivoirienne pour le suivi citoyen de l’accord de partenariat économique intérimaire (APEI) en côte d’Ivoire ».
Défendre les intérêts des populations vis à vis des engagements que l’Etat prend à l’extérieur en ratifiant ces accords, tels sont les enjeux de cet atelier qui vise, selon le coordonnateur de la CSCI, Mahamadou Kouma, à donner les rudiments aux participants afin d’apprécier le contenu des engagements, de les rendre accessibles aux populations, suivre leur évolution et mesurer les aspects positifs et négatifs.
Deux étapes sont prévues dans le déroulement de l’atelier. La première consiste à renforcer les capacités des membres du comité de pilotage, des membres du bureau de coordination et du comité de pérennisation, ainsi que de 13 ONG invités à l’atelier. La deuxième étape sera consacrée à renforcer les capacités des responsables des commissions thématiques.
Le tout va s’articuler autour de trois modules à savoir comprendre le concept d’APEI, le processus de négociation jusqu’à la ratification par l’Etat de Côte d’Ivoire, comprendre pourquoi ces accords sont signés et enfin en déterminer les forces et les faiblesses.
Pour le coordonnateur national de la CSCI, une fois les capacités des acteurs de la société civile renforcées, ils seront à même de mener des enquêtes pour mieux comprendre faire redescendre les informations au niveau des populations dont ils défendent les intérêts. « Nous voulons inverser les paradigmes, parce que le pouvoir appartient réellement au peuple », a t il indiqué.
Représentant du ministre Ally Coulibaly de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’extérieur, Dr Golé Bi Guillaume a salué les APEI qui mettent la Côte d’Ivoire en conformité avec les règles de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) et offrent de grandes opportunités de marchés à la Côte d’Ivoire vers l’Europe. Aussi, s’est-il félicité de la poursuite des efforts conjoints société civile, secteur public et privé pour permettre à notre pays de négocier les huit autres disciplines de l’APE.
Pour part, Rachelle Gogoua, en tant que pionnière des APEI et actuelle présidente du groupe de développement durable de la commission nationale APEI, s’est dit disposée à accompagner la CSCI, mais a invité les membres à parler d’une même voix pour le bien des populations.
La cérémonie d’ouverture de l’atelier a vu la participation du secrétaire général de préfecture, Yapi Claude Ogou, représentant le préfet du département de Dabou, N’zi Langage Rémi.