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Le ministre Adama Camara invite les acteurs de l’industrie musicale à s’inscrire au RSTI et à la CMU


  17 Novembre      18        Arts & Cultures (3089),

 

Abidjan, 17 nov 2022 (AIP) – Le ministre de l’Emploi et de la Protection sociale, Adama Camara a invité les acteurs de l’industrie musicale, notamment les artistes musiciens à s’inscrire au Régime social des travailleurs indépendants (RSTI) et à la Couverture maladie universelle (CMU), lors du lancement, jeudi 17 novembre 2022, à Abidjan, du Salon des industries musicales d’Afrique (SIMA).

« Je vous invite à souscrire massivement à ces instruments de protection sociale et surtout à nous accompagner dans la promotion et la vulgarisation de la CMU et du RSTI car, lorsque les acteurs de l’industrie musicale sont impliqués dans la sensibilisation, le message est toujours mieux compris par tous », a lancé M. Camara.

Il a rappelé que le gouvernement se soucie de la santé et la situation financière pendant et à la fin de la carrière des artistes et musiciens. C’est donc à juste titre qu’il a mis à leur disposition, en tant que travailleurs indépendants, la CMU afin de se soigner à moindre coût et qualitativement, à partir d’une cotisation mensuelle individuelle de 1000 F CFA.

Selon le ministre, l’objectif de la mise en place du RSTI est de permettre aux acteurs de l’industrie musicale de bénéficier des nombreuses prestations prévues au titre de ce régime à savoir, une pension à à vie à la retraite, une prise en charge en cas de maladie, d’accident durant leur carrière ou encore en cas de maternité pour les femmes artistes.

« Le domaine de la musique est très concurrentiel et évolutif c’est la raison pour laquelle vous devez penser à sécuriser vos revenus lorsque vous débordez d’inspiration pour bénéficier plus-tard. Si vous avez le succès, songez à économiser pour demain », a-t-il conseillé, affirmant qu’il n’est pas acceptable que les artistes et acteurs de l’industrie musicale soient en marge des instruments de protection sociale.

Le SIMA porte sur le thème, “A l’ère de la digitalisation, quels sont les enjeux pour l’industrie musicale africaine”, et vise à promouvoir la musique africaine, à former ses acteurs et offrir une plateforme de business entre les acteurs africains et ceux des autres continents. Il réunit des maisons de production internationales, des distributeurs de musique, des médias sociaux, artistes, producteurs africains, professionnels de la musique et bien d’autres acteurs du secteur privé.

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