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LES CONSEQUENCES DE LA CORRUPTION SUR LES DROITS HUMAINS, SOCIO ECONOMIQUES ET CULTURELS AU CENTRE D’UNE JOURNEE DE REFLEXION


  6 Décembre      26        Droits de l'Homme (671),

 

Lomé, 6 déc. (ATOP) – Une journée de réflexion sur les « Conséquences de la corruption sur les droits humains et droits sociaux économiques et culturels » s’est tenue le jeudi 5 décembre à Lomé.

Organisée par le Forum togolais de la société civile pour le développement (FTSCD), cette journée s’inscrit dans le cadre des célébrations de la Journée mondiale de lutte contre la corruption et celle des droits de l’Homme. L’objectif était d’amener tous les acteurs œuvrant dans la lutte contre la  corruption et le respect des droits de l’Homme à travailler en synergie afin d’intensifier la prévention et le combat contre ce cancer des économies.

Cette rencontre a permis au FTSCD de sensibiliser les différents acteurs sur les conséquences de la corruption sur les droits de l’Homme et les droits socio-économiques et culturels. Elle a aussi donné lieu à des échanges sur les moyens de lutte contre ce phénomène qui constitue une violation des droits  de l’Homme.

Le directeur exécutif du FTSCD, Ple Kérim a affirmé que la corruption est une atteinte directe aux droits de l’Homme car elle prive les populations de certains droits sociaux économiques, notamment l’accès au logement, à l’alimentation, à l’eau, aux soins de santé, à l’éducation et à un environnement sain. A l’en croire, selon les estimations, environ 130 milliards d’euros sortent chaque année du continent sous diverses formes de corruption, soit un quart de son Produit intérieur brut (PIB). Aussi, a-t-il, appelé à la mobilisation de tous les acteurs pour combattre ce phénomène qui non seulement gangrène les économies mais aussi sapent les droits de l’Homme.

 

Le représentant du ministre des Droits de l’Homme, Odie Kossi Nkpako a rappelé l’engagement et les efforts déployés par les plus hautes autorités pour éradiquer la corruption au Togo. Ces efforts, a-t-il précisé, s’est traduit par la ratification des instruments internationaux sur la lutte contre la corruption notamment, la Convention de l’union africaine sur la prévention et la lutte contre la corruption et le Protocole de la CEDEAO sur la lutte contre la corruption. Il a ajouté que la volonté politique s’est aussi matérialisée par la création de la Haute autorité de prévention et de lutte contre la corruption et les infractions assimilées (HAPLUCIA), l’Office togolais des recettes (OTR), l’Inspection générale des finances et l’Autorité de régulation des marchés publics (ARMP) entre autres.

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