Dakar, 3 fév (APS) – Le gouvernement sénégalais compte impulser « une nouvelle gouvernance verte’’ à partir d’une politique consensuelle basée sur un « dialogue permanent’’ entre les différentes les composantes du Sénégal, affirme Babacar Youm, directeur adjoint des Parcs nationaux.
Le gouvernement du Sénégal « a entrepris une nouvelle gouvernance verte fondée sur une politique consensuelle à partir d’un dialogue permanent entre toutes les composantes du pays », a-t-il déclaré. Il intervenait samedi à Pikine (banlieue dakaroise), à l’ouverture des travaux de la Journée mondiale des zones humides, sur le thème « Zones humides et changement climatique : Soyons énergique face au changement climatique ». Une rencontre tenue au Technopole de Pikine.
Selon le directeur adjoint des Parcs nationaux, l’environnement et le développement durable « occupent une place prépondérante dans le Plan Sénégal émergent (PSE) qui représente aujourd’hui, le référentiel du développement économique et social de notre pays ».
Babacar Youm a rappelé que l’histoire de la conservation des zones humides au Sénégal avait débuté « dans les années 70 avec la création d’aires protégées qui avaient pour but de préserver des échantillons d’écosystèmes marins et côtiers naturels du pays », les zones humides jouant « un rôle important dans plusieurs domaines ».
« Elles atténuent les impacts des phénomènes météorologiques extrêmes tels que les inondations, les sécheresses et les cyclones’’ et « agissent comme des éponges naturelles, absorbent et stockent les eaux de pluie excédentaires en limitant les risques d’inondations’’, a-t-il expliqué.
En saison sèche, les zones humides « libèrent l’eau stockée, retardant le déclenchement des sécheresses et réduisant les pénuries d’eau », a ajouté M. Youm, avant de faire observer que ’’depuis quelques décennies’’, les zones humides « subissent (…) des pressions liées aux activités humaines et climatiques ».
SG/BK