Luanda , 05 décembre (ANGOP) – Le président de l’Association des producteurs et transformateurs de sel (Aprosal), Odílio Silva, a déclaré jeudi, dans cette ville, que, si le gouvernement mettait à la disposition un crédit de 500 000 USD pour chacun des 13 producteurs de sel du pays, il y aurait la capacité technique nécessaire pour tripler les 130 000 tonnes de production annuelle actuelles.
Odílio Silva, qui s’entretenait avec l’ANGOP en marge de la 5e réunion plénière de l’assemblée générale de renouvellement du mandat de l’association, a annoncé la possibilité de dépasser l’objectif de production annuelle projetée (130 000 tonnes), grâce aux efforts individuels des producteurs, pour augmenter la production et parce que le marché est favorable.
Selon le président associatif, qui termine son mandat le même jour, il ne s’agit pas d’investissements importants. Si le gouvernement autonomisait les unités de production en fonctionnement avec le montant mentionné, il serait possible de parler de trois fois la production actuelle, car même dans les difficultés actuelles, les producteurs nationaux dépasseront, en 2019, les chiffres attendus, a-t-il indiqué.
« Nous atteindrons 135 000 tonnes de sel cette année, mais les principales difficultés résident dans l’importation de sacs et de pièces de rechange pour moteurs, car le sel est un produit très corrosif », a expliqué le responsable, pour qui un financement du montant ci-haut permettrait de résoudre les problèmes de base pour catapulter la production.
Selon lui, avec l’émergence de la stabilité politique aux frontières nationales, la demande pour le produit a augmenté et que, de fait, de plus en plus de petites industries alimentaires et de transformation naissent, ce qui a également accru la demande de sel.
Il a ajouté que l’Angola avait encore beaucoup de capacité installée à récupérer, avant de penser à de nouvelles salines, il lui manquait tout simplement un soutien pour tirer parti des unités qui fonctionnent déjà.
En ce qui concerne la qualité du produit, il a souligné que le sel blanc n’était pas toujours la meilleure qualité, mais que l’Angola possédait le meilleur sel de mer pour la consommation humaine, le plus recommandé par la FAO, l’OMS et l’UNICEF.
Participent à la cinquième séance plénière de renouvellement des mandats 12 des 13 membres effectifs.