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L’HÔPITAL THIERNO-BIRAHIM-NDAO VISE LA CERTIFICATION QUALITÉ-HYGIÈNE EN 2022 (RESPONSABLE)


  11 Novembre      108        Santé (15398),

 

Kaffrine, 11 nov (APS) – L’hôpital Thierno-Birahim-Ndao de Kaffrine, inauguré le 29 mai dernier, vise la certification Iso 9001-2015 pour la qualité de son management, a confié son chef de service qualité-hygiène-sécurité, docteur Ibrahima Sarr, chirurgien-dentiste de formation.

« L’hôpital, dès 2022, va engager le chantier de la certification pour la norme ISO 9001-2015 en management de la qualité pour ses services et la certification de son laboratoire et de sa banque de sang par la Société africaine de transfusion sanguine », a indiqué docteur Sarr à une équipe du ministère de la Santé et de l’Action sociale en visite dans cette infrastructure sanitaire.

En attendant, l’hôpital a entrepris l’élaboration de stratégies et de documents pour l’obtention de ces certifications, a-t-il expliqué.

Titulaire d’un master en qualité sécurité et environnement et d’un MBA en économie de la santé, le chef du service audit et qualité du centre hospitalier régional Thierno-Birahim-Ndao souligne que la qualité est incontournable dans tous les domaines, surtout celui de la santé où elle reste « primordiale ».

Les infections nosocomiales en ligne de mire

« Depuis l’ouverture de l’hôpital, le focus a été mis plus sur la lutte contre les infections nosocomiales. Avec l’appui de la direction qualité sécurité et hygiène hospitalière, l’hôpital est entré dans la première phase de la mise en place du chantier qualité, axé sur la lutte contre les infections », a-t-il souligné.

L’offre diversifiée de l’hôpital, avec la quasi-totalité des spécialités, oblige la structure de santé, qui dispose d’équipements de dernière génération, à gérer la sécurité et la qualité des soins.

Le service qualité s’occupe du volet hygiène hospitalière, le bio-nettoyage, l’entretien des locaux, la gestion des déchets.

Il a précisé que ce sont « des aspects purement hygiène hospitalière qui concourent à la lutte contre les infections avec un comité de vigilance pour trois types de prévention ».

Il s’agit de « l’hémovigilance en rapport avec la sécurité de la transfusion sanguine, la pharmacovigilance avec les médicaments et produits de santé, l’identito-vigilance en rapport avec la confusion de malades ».

Ce sont là, dit-il, « autant de faits qui peuvent être source d’évènements indésirables ».

« Le focus est mis sur la lutte contre les infections qui englobe tout ce qui est hygiène hospitalière, la gestion du matériel réutilisable, le linge hospitalier, les équipements médicaux et chirurgicaux », a expliqué le chef de la division hygiène, Mamadou Sougou.

Un contrôle à différents niveaux

Par rapport à l’hygiène, le contrôle se fait à différents niveaux avec des groupes de travail qui entrent dans le cadre du CLIN.

Il y a une division hygiène qui fait partie du service qualité, et contrôle le travail du personnel d’entretien.

Le groupe bio-nettoyage a ses fiches de contrôle pour voir l’état de l’entretien et des équipements.

Il considère que ce qui est valable pour l’entretien l’est aussi pour la gestion des déchets, un « élément capital dans la lutte contre les infections ».

L’Etat du Sénégal, à travers la tutelle, a également mis en place au sein de l’hôpital un « broyeur-désinfecteur » pour tout ce qui est déchets d’activités de soins à risque infectieuse, comme les compresses, les cotons souillés, les seringues, les gants utilisés par le personnel. Des déchets gérés par l’hôpital conformément aux directives nationales et mondiales.

Compte tenu de la diversité des prestations offertes, le taux de fréquentation grandit de jour en jour.

Devant le hall, les services accueil et facturation ainsi que la caisse et la pharmacie ne désemplissent pas. Un rush qui peut favoriser les infections et les maladies transmissibles.

« L’hôpital a mis en place un système pour améliorer ces services, même si c’est à parfaire dans un contexte de lutte contre le Covid-19 mais également toutes les maladies transmissibles », a assuré docteur Sarr.

La qualité concerne d’ailleurs tous les maillons de l’hôpital, de l’infrastructure aux équipements, en passant par les soins, l’hospitalisation et les prestations des agents.

La direction, appuyée par le conseil départemental, est également en train de construire un bâtiment pour les accompagnants des malades éparpillés dans les différentes salles d’attente et couloirs de l’hôpital.

En attendant, les accompagnants, qui, pour la plupart sont des femmes, patientent sur des nattes ou des matelas posés à même le sol, derrière le service hospitalisation de la maternité.

Avec un grand bloc circulaire de deux étages tout en vitrail, surmonté d’un dôme qui sert de hall d’accueil, l’hôpital est constitué de plusieurs grands bâtiments construits en longueur et séparés par des allées.

Ils sont reliés au milieu par de grands couloirs destinés à faire circuler la lumière du jour dans toutes les pièces de l’édifice.

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