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L’intégration régionale en Afrique reste « faible », selon l’IIRA


  24 Mars      133        Economie (21066),

 

Marrakech, 24/04/2019 (MAP) – L’intégration régionale en Afrique reste « faible », ressort-il des conclusions préliminaires de l’Indice de l’intégration régionale africaine (IIRA) publié, samedi à Marrakech, en marge de la 52è session de la conférence des ministres africains des Finances, de la planification et du développement économique (COM2019) de la Commission économique pour l’Afrique (CEA).

« La Zone de libre-échange continentale africaine (ZLEC) constitue une étape majeure pour l’Afrique. D’autant que les conclusions préliminaires de l’IIRA 2019 indiquent que l’intégration régionale en Afrique demeure faible », fait savoir la CEA dans un communiqué.

Elaboré par la CEA, l’Union africaine (UA) et la Banque africaine de développement (BAD), cet indice, qui évalue la situation de l’intégration économique des pays africains, révèle que la Communauté de développement d’Afrique australe est la région la plus intégrée en matière de commerce, l’Afrique du Sud étant le pays le plus intégré du continent, précise la même source.

« Dans les cinq secteurs analysés (intégration du commerce, infrastructures régionales, intégration productive, libre circulation des personnes et intégration macroéconomique), l’Afrique du Sud arrive en tête du classement, tandis que le Sud Soudan est le pays le moins intégré en raison de ses mauvaises performances en matière d’infrastructures régionales et d’intégration financière », indique le communiqué.

L’IIRA fait également ressortir que « l’intégration dans les services a contribué à plus de 53 % du PIB du continent, mais la ratification du protocole sur la libre circulation des personnes a été lente, malgré le lancement en 2016 du passeport biométrique africain et le Protocole de l’Union africaine sur la libre circulation des personnes », soulignant que l’important déficit des infrastructures sur le continent demeure un obstacle majeur au commerce intra-régional.

« C’est aux Africains eux-mêmes de s’assurer qu’ils tirent profit de cette initiative grâce à une mise en œuvre efficace des mécanismes de la ZLEC », a dit le coordinateur du Centre africain pour la politique commerciale, division du commerce et de l’intégration régionale de la CEA, David Luke, cité par le communiqué.

De son côté, la représentante résidente de la Banque africaine de développement (BAD) au Maroc, Leila Farah Mokaddem, a fait remarquer qu’en dépit de l’immense soutien politique dont bénéficie la ZLECA, de nombreux défis seront à surmonter lors de sa mise en œuvre, pour faire passer le commerce intra-africain (estimé entre 15% et 18% aujourd’hui) à 25 % d’ici à 2023.

Mme Mokaddem a, à cet égard, cité certains obstacles à la compétitivité de l’Afrique, dont notamment la faible capacité productive en Afrique, les coûts élevés de production, et les importants déficits en infrastructures, ajoutant que le nombre élevé de petits marchés et la présence de 16 pays enclavés compliquent la situation.

« Il ne faut pas minimiser les défis, mais il est important de souligner le fait que l’on doit changer les choses pour que l’Afrique progresse », a-t-elle martelé.

La COM2019, qui se tient du 20 au 26 mars courant, sous le thème « la politique budgétaire, le commerce et le secteur privé à l’ère du numérique: Une stratégie pour l’Afrique », met l’accent sur les apports du numérique, aussi bien au développement des échanges économiques en Afrique que sur le plan du renforcement des politiques budgétaires nationales, ainsi que sur l’amélioration de la collecte des recettes fiscales.

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