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L’OMVS ENGAGÉE DANS UNE RÉFORME INSTITUTIONNELLE POUR SON AUTOFINANCEMENT (HAUT COMMISSAIRE)


  24 Novembre      57        Société (45224),

 

Dakar, 23 nov (APS) – L’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS), après 50 ans d’existence, s’est engagée dans une réforme institutionnelle afin de ‘’se doter d’un mécanisme d’autofinancement’’, a annoncé mardi son Haut Commissaire, Hamed Diane Séméga.

‘’Une réforme institutionnelle est en cours, pour doter l’OMVS d’un mécanisme d’auto-financement. Les chefs d’Etat l’ont approuvée, l’étude est terminée et, très bientôt, l’organisation va se fonder sur les richesses qu’elle crée, qui sont nombreuses’’, a-t-il déclaré.

Intervenant au lancement des activités du cinquantenaire de l’OMVS, créée le 11 mars 1972 à Nouakchott (Mauritanie), il a précisé que le chantier de cette réforme institutionnelle a été lancé il y a deux ans. Il explique qu’elle ‘’devra adapter le fonctionnement de l’OMVS aux exigences actuelles’’. ‘’(…) nous sommes conscients des mutations de l’espace sous régional et des enjeux de modernisation de notre organisation’’, a-t-il fait valoir.

‘’L’OMVS a vécu 50 ans. Les textes ont subi l’épreuve du temps, et ont prouvé leur solidité, mais il faut les adapter à l’évolution de l’environnement international et celui de nos Etats’’, a-t-il ajouté.

‘’Aujourd’hui, quelles que soient nos ambitions, elles sont limitées par l’accès aux ressources, à cause du mode de financement de nos activités qui dépendent de l’endettement de nos Etats’’, a-t-il rappelé.

Il estime que l’endettement des Etats membres impose une limitation par rapport à l’ambition d’accroître le rythme de mise en valeur du fleuve, par la maîtrise de ses eaux pour servir de levier de développement.

Il a déclare que l’originalité de l’OMVS découle du fait que son mode de fonctionnement est fondé sur un ‘’excellent’’ cadre juridique et législatif.

‘’C’est une organisation qui peut avoir des moyens pour faire face à ses ambitions pour autant qu’il y ait un cadre qui le permette’’, a assuré le Haut Commissaire.

Il a signalé que le comité consultatif des partenaires au développement de l’OMVS s’est réuni avant la cérémonie de lancement.

‘’Ce comité a cette vocation de servir de lieu d’échanges pour d’abord connaître des projets que nous avons, aider à mobiliser les financements avec les Etats, mais surtout un partage de connaissances’’, a-t-il souligné.

Il a rappelé que ‘’ce que l’OMVS a réalisé, a pu l’être en grande partie avec les partenaires au développement’’, citant en exemple la Banque mondiale, qui a financé le deuxième projet de gestion intégrée des ressources en eau (PGIRE II), pour près de 122 milliards de francs CFA.

‘’Ce comité a été relancé, aujourd’hui, pour que nous soyons à la hauteur de la mission, celle que les chefs d’Etats nous ont confiée, en vue de faire en sorte que les eaux du fleuve Sénégal, soient des vecteurs de l’intégration, mais également de levier de développement, pour que chaque enfant qui nait dans ce bassin ait un avenir meilleur’’, a expliqué Hamed Diané Séméga.

Revenant sur les réalisations et défis de l’OMVS, le Haut commissaire a insisté sur les volets solidarité, équité et intégration, ‘’des valeurs tirées de nos cultures et de notre passé commun, selon lui. ‘’Elle fondent le succès de notre organisation’’, a-t-il rappelé.

L’OMVS regroupe le Mali, le Sénégal et la Mauritanie. Son objectif est de réaliser l’autosuffisance alimentaire pour les populations du bassin, sécuriser et améliorer les revenus des populations de la vallée, préserver l’équilibre des écosystèmes dans le bassin, réduire la vulnérabilité des économies des Etats membres de l’organisation face au changement climatique et enfin, accélérer le développement économique des Etats membres.

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