MAP Le bilan des réalisations de l’Agence Bayt Mal Al-Qods dépasse 13,8 millions de dollars pour la période 2019-2024 (rapport) APS GAMBIE-MONDE-ISLAM-DIPLOMATIE / Clôture du 15ème Sommet de l’OCI avec l’adoption de la Déclaration de Banjul et la Résolution sur la Palestine MAP Sommet de l’OCI à Banjul : Forte affluence aux expositions de l’Agence Bayt Mal Al Qods MAP Niger: Des mines d’or temporairement fermées suite à la mort de plusieurs animaux APS SENEGAL-MONDE-DIPLOMATIE-MEDIAS / L’APS a signé une convention de partenariat avec le département Information de l’OCI APS SENEGAL-AFRIQUE-CINEMA / Festival FFA : le film ‘’Goodby Julia’’ remporte le prix du meilleur long métrag APS SENEGAL-SOCIETE-GENRE / 50% des femmes victimes de VBG en milieu professionnel (étude) AIP Une quarantaine d’enfants prennent part à la compétition des jeux d’échec à l’ambassade de l’Inde en Côte d’Ivoire MAP Banjul: Le Sommet de l’OCI souligne l’importance stratégique de l’Initiative de SM le Roi pour les « États Africains Atlantiques » MAP Banjul : Le Sommet de l’OCI salue les initiatives du Maroc sur les plans régional et multilatéral

PLAIDOYER POUR LA MISE EN OEUVRE DE LA CONVENTION 188 DE L’OIT


  23 Juillet      83        pêche (201),

 

Saly-Portudal (Mbour), 22 juil (APS) – Le président de la Confédération africaine des organisations professionnelles de la pêche artisanale (CAOPA), le Sénégalais Gaoussou Guèye, appelle les pays africains à ratifier et mettre en œuvre la convention de l’OIT sur le travail dans la pêche, « une question d’avenir pour la pêche artisanale africaine ».

« La Convention 188 de l’OIT est une question d’avenir pour la pêche artisanale africaine », a-t-il dit au sujet de ce traité visant à faire en sorte que les pêcheurs du monde entier bénéficient de conditions de travail et de vie décentes.

Après des années de négociations difficiles, elle a été adoptée par l’Organisation internationale du travail (OIT) en juin 2007, en même temps qu’une recommandation officielle qui l’accompagnait.

Cette « convention historique » s’applique à tous les types de pêche commerciale et s’attache à fournir des normes minimales acceptables qui protègent les pêcheurs dans tous les aspects de leur travail, sachant qu’il s’agit d’une profession jugée extrêmement dangereuse et qui n’est pratiquement pas réglementée.

Selon le président de la Confédération africaine des organisations professionnelles de la pêche artisanale, l’avenir « sera plein de défis pour les pêcheurs artisans africains, notamment avec les effets du réchauffement climatique qui se font déjà sentir sur les activités ».

Le dérèglement du climat « impacte négativement sur les conditions de navigation en mer qui sont devenues plus difficiles, l’érosion des côtes qui provoque des inondations et des destructions, le déplacement des ressources halieutiques plus au large, vers des eaux plus froides, poussant les pêcheurs à aller plus loin en haute mer et à prendre plus de risques », a souligné Gaoussou Guèye.

Il intervenait au cours d’un atelier dédié à la promotion de la ratification et de la mise en œuvre de la Convention 188 de l’OIT sur le travail dans la pêche, une rencontre qui se tient du 21 au 23 juillet à Saly-Portudal (Mbour, ouest), à l’initiative de la CAOPA.

« Le principal défi pour l’avenir de notre pêche, c’est de donner la perspective de trouver dans la pêche artisanale des conditions de travail bien sûres et décentes pour éviter, comme c’est souvent le cas aujourd’hui, que les pêcheurs soient victimes d’accidents en mer ou exercent leurs activités à bord dans de mauvaises conditions », a indiqué le président de la CAOPA.

La signature de la Convention 188 de l’OIT et sa mise en œuvre devrait permettre d’améliorer la sécurité en mer des pêcheurs africains, a indiqué M. Guèye, en présence de participants venus de la sous-région, notamment de la Gambie.

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre des activités que mène la Confédération africaine des organisations professionnelles de la pêche artisanale pour la célébration de l’Année internationale de la pêche artisanale et de l’aquaculture africaine (IYAFA 2022, en anglais).

Gaoussou Guèye note que la Convention 188 de l’OIT « couvre les embarcations de pêche artisanale, pontées ou non, et les pêcheurs à bord. Par rapport aux instruments de l’OIT portant sur la pêche, ajoute-t-il, c’est la première fois qu’une convention englobe la pêche artisanale continentale et maritime ».

Seuls le Sénégal, le Maroc, la République démocratique du Congo (RDC), l’Angola, la Namibie et l’Afrique du Sud ont ratifié la Convention 188 de l’OIT, a-t-il signalé, avant de préciser que les pays qui ratifient cette Convention doivent élaborer des lois, règlements ou autres instruments portant sur une série de points jugés essentiels pour promouvoir des conditions de travail « sûres et décentes’ » dans la pêche artisanale.

La Convention prévoit ainsi une mise en œuvre progressive afin de donner la possibilité à certains pays de prendre plus de temps pour expliquer certaines dispositions pour certains types de bateaux. »

Dans la même catégorie