Accra, 24/09/2018 (MAP)- La mission BtoB organisée lundi à Accra par la Fédération interprofessionnelle du secteur avicole au Maroc (FISA), offre une véritable occasion pour dénicher les opportunités d’affaires entre les opérateurs marocains et ghanéens.
Initiée en collaboration avec l’Etablissement autonome du contrôle et de coordination des exportations (EACCE), cette mission a constitué un forum de partage des potentialités d’investissement de part et d’autre et de découverte des importantes opportunités de network et d’affaires à saisir entre les deux économies.
S’inscrivant dans le cadre de la « promotion du secteur avicole marocain et de ses capacités d’export et surtout d’investissement », cette mission a permis à une vingtaine de professionnels de la filière avicole opérant dans divers branches, d’explorer de nouvelles opportunités de croissance pour le secteur.
Pour M. John Bewuah Edusei, un opérateur ghanéen, cette mission offre l’opportunité pour les professionnels du secteur avicole du Ghana de profiter de l’expérience marocaine, riche et diversifiée.
« Le Ghana dispose du potentiel pour produire plus de 5 millions de volailles par semaine. Mais, il manque d’expérience », a déploré M. Edusei, relevant l’importance de la coopération avec les professionnels marocains.
De son côté, M. Edmund Tetteh, un professionnel ghanéen, a indiqué que le marché ghanéen reste dominé par l’importation du poulet congelé, d’où la nécessité de commencer à produire localement.
« Nous souhaitons être aidés en cela par les professionnels marocains qui disposent de l’expérience et de l’expertise nécessaires au développement du marché avicole », a-t-il précisé.
Actuellement, le Ghana importe environ 150.000 tonnes de viande de volaille par an, une situation qui, selon l’Association nationale des producteurs de volaille du Ghana, pourrait nuire a l’industrie de la volaille si des mesures ne sont pas prises.
Composante importante de l’agriculture au Ghana, le secteur avicole joue un rôle clé dans la fourniture de moyens de subsistance à de nombreux Ghanéens, en particulier la population rurale.
Les gouvernements successifs ont tenté de soutenir à la fois le secteur de l’élevage et de la volaille pour leur permettre d’avoir un impact significatif sur le développement économique.