Mbacké (Diourbel), 23 juil (APS) – La pauvreté et l’ignorance sont « les principales causes » de la mortalité maternelle et infantile dans la région de Diourbel (centre), a relevé, lundi, à Mbacké, le médecin-chef de région Balla Mbacké Mboup, soulignant toutefois que « des efforts louables » ont été faits dans ce domaine.
« La pauvreté est un facteur qui cause la mortalité maternelle parce que les femmes n’ont pas accès financièrement aux services de santé mais aussi l’ignorance, parce qu’il y a beaucoup de déterminants qui sont dus simplement » à ce fait, a-t-il dit.
M. Mboup s’exprimait lors de la cérémonie de lancement de la Semaine régionale de la santé de la mère et de l’enfant (SRSME) à Mbacké, sous la présidence de l’adjoint au gouverneur chargé du développement, Sidy Sarr Dièye.
Selon le médecin-chef de la région de Diourbel, les femmes ignorent souvent que « les consultations prénatales permettent d’éviter les grossesses à risques ».
Il ajoute que les consultations prénatales peuvent également permettre au besoin une « prise en charge de façon précoce », avant de déplorer que « très souvent », les femmes « n’ont pas ce réflexe de venir faire les consultations prénatales mais surtout de les faire de façon complète ».
« Les femmes meurent en couche parce que les grossesses sont rapprochées, précoces, tardives (…) ». Or, « grâce à un bon programme de planification, on peut espacer les naissances », a-t-il soutenu.
Il a donc invité les femmes à se rapprocher des services de consultations prénatales pour éviter ces pertes en vies humaines, les femmes n’étant « pas suffisamment sensibilisées sur ces programmes qui sont pourtant très bien pour leur santé et celle de leur enfant ».
FD/BK