Porto-Novo, 24 Mars 2021 (ABP)-Le Projet de sécurité alimentaire et de renforcement de la résilience (ProSAR/GIZ), a fait don mardi, en présence du directeur départemental de la santé de l’Atacora, d’un important lot de matériels au Centre de nutrition thérapeutique (CNT) de l’hôpital de zone de Natitingou.
Le matériel est composé entre autres de cuisinière électrique à quatre foyers, d’un frigo de taille moyenne, de grandes bassines en aluminium, de grands sceaux en plastiques, de marmites moyennes, de casseroles, des écumoires en aluminium, de louches, de balances portées de 20kg.
« Notre but n’est pas de remplir le Centre de nutrition thérapeutique, mais surtout à travers le Centre, d’enseigner aux mamans comment mieux nourrir leurs enfants et éviter que d’autres enfants de la fratrie, ne viennent visiter le CNT, pour que petit à petit on est moins de cas de malnutrition, dans la région », a souhaité le chargé du projet ProSAR/GIZ, Alain Rousseau.
Depuis 2019 l’hôpital de zone de Natitingou, a rappelé son directeur, est devenu l’hôpital de la mère et de l’enfant et par rapport à ce statut, il reçoit beaucoup de référence en termes de malnutrition, malheureux à notre tour on référait également. « Aujourd’hui grâce au ProSAR, c’est terminé, on ne va plus référer les cas de malnutrition », s’est réjoui Euloge Bokossa. Il a rassuré de l’utilisation efficiente qui sera faite de ce matériel, afin d’espérer d’autres appuis, notamment la réfection du bâtiment du CNT.
« Je suis très content de ce matériel qui nous permettra de relancer à nouveau le centre de nutrition thérapeutique, nous sommes actuellement en train de faire des formations toujours grâce à ProSAR et ProSAR, ce n’est pas pour demain la fin, c’est un début et je pense qu’il est notre partenaire privilégié », a confié le médecin coordonnateur de la zone sanitaire Natitingou-Toucountouna-Boukoumbé, Jules Moutouama.
Pour le directeur départemental de la santé de l’Atacora, l’un des gros défis, après la transformation de l’hôpital en centre de mère et enfant, était la création d’un Cnt. C’est pourquoi en félicitant les différents acteurs qui ont œuvré pour l’atteinte de cet idéal, Jacob Namboni, a convié le médecin coordonnateur de la zone sanitaire et le directeur de l’hôpital de zone et tous les autres acteurs concernés par ce volet, a encore plus d’engagement pour la pérennisation de cet acquis. « Dans ce dispositif, il faut que chacun puisse jouer son rôle, parce que le CNT accueille les cas de malnutrition grave aiguë avec complication, donc il faut qu’on ait des CNA, fonctionnels qui réfèrent les cas », a précisé le DDS.