Libreville, 27 Mars (AGP) – Les travaux de la 10ème édition de l’atelier international des zones franches africaines se sont tenus ce mercredi 27 mars à Libreville avec pour objectif d’échanger sur la contribution des zones franches à la croissance économique et au développement durable des pays dans lesquels elles opèrent.
Ouvert par le ministre de l’Agriculture, Biendi Maganga Moussavou, l’atelier international des zones franches africaines avait pour but de permettre aux Etats africains membres de l’Organisation africaine des zones franches (AFZO) de discuter sur le thème: «la contribution des zones franches à la croissance économique et au développement durable des pays dans lesquels elles opèrent».
Les experts sur le développement des zones franches se sont accordés à dire que ces zones ont un apport significatif dans le développement durable des Etats.
«Le modèle de développement par les zones franches est salutaire en Afrique. Car il y a beaucoup de complication dans le climat des affaires. A cet effet, l’une des options choisies par les Etats est de développer un espace avec un cadre privilégié, avec une administration plus restreinte mais dédiée à des investisseurs. Et là on sort des tracasseries administratives. Quand on prend par exemple la zone de Nkok, c’est 1126 hectares avec des terrains aménagés avec l’eau, le courant, les routes et 19 administrations présentes pour les démarches administratives des entreprises. Donc c’est un avantage. Ces zones créent également des emplois. Actuellement, la Zerp a permis de créer près de 3600 emplois et lors de sa création 15000 emplois», a expliqué Gabriel Ntougou, Administrateur directeur général de la Zerp de Nkok qui n’a pas manqué de relever les défis à venir de celle-ci.
Selon ce dernier, ces défis se caractérisent par l’amélioration sans cesse des services offerts aux investisseurs installés, l’impulsion des réformes visant à assainir de plus en plus le climat des affaires au Gabon, les efforts vers des niveaux de transformation plus poussée dans le secteur du bois pour un accès à des marchés plus larges et plus diversifiés.
Cette rencontre a également permis au ministre de l’Agriculture d’annoncer la création d’une zone agricole.
«Nous sommes si engagés dans la création prochaine des zones Agricoles à forte productivité (ZAP) qui seront en fait des agropoles permettant l’organisation de divers bassins agricoles par filières spécifiques», a-t-il indiqué.
Après cet atelier, les participants ont procédé à la visite de la zone économique spéciale de Nkok située à 27 kilomètres de Libreville, afin de découvrir les avancées réalisées dans le cadre de la stratégie nationale d’industrialisation du Gabon.
Pour rappel, l’Organisation AFZO créée en 2015, est une association des leaders des zones économiques spéciales d’Afrique. Le but de ladite association, qui compte à ce jour plus de 30 membres, est de partager les connaissances en vue de contribuer au développement des zones franches en Afrique et dans le monde.