APS GAMBIE-MONDE-ISLAM-DIPLOMATIE-REPORTAGE / Des Gambiens expriment leur fierté d’accueillir le sommet de l’OCI MAP 15è Sommet de l’OCI : SM le Roi réitère avec insistance la demande d’un arrêt immédiat, durable et global de l’agression contre Gaza MAP RDC: Au moins 12 morts dans l’explosion de bombes dans des camps de déplacés MAP 15è Sommet de l’OCI: SM le Roi souligne la nécessité d’entourer de plus de sollicitude les Etats africains les moins avancés membres de l’Organisation APS GAMBIE-MONDE-ISLAM-DIPLOMATIE / La crise palestinienne évoquée à l’ouverture du 15e Sommet de l’OCI ANP Le Premier Ministre reçoit le représentant par intérim du PAM au Niger ANP Une délégation d’oulémas de plusieurs pays d’Afrique de l’ouest reçue par le Premier ministre MAP Sa Majesté le Roi adresse un discours à la 15è Conférence au Sommet de l’OCI AIP Un partenariat entre le Groupe Clairefontaine international et Bowie State University ouvre de nouvelles perspectives éducatives pour les étudiants ivoiriens MAP Banjul: le Président gambien, nouveau Président du Sommet islamique, salue les efforts de SM le Roi, Président du Comite Al-Qods, en faveur du peuple palestinien

UMARO SISSOCO EMBALO « EN CAS D’ÉLECTION, JE VAIS DÉCRÉTER LA FIN DE L’ETAT-NARCOTRAFIQUANT »


  25 Novembre      37        Politique (25420),

 

Dakar, 24 Nov (APS) – Le président du Mouvement pour l’alternative et
la démocratie (MADEM G-15) Umaro Sissoco Embalo, l’un des favoris de
l’élection présidentielle a assuré que la Guinée-Bissau « ne sera plus
une plaque tournante pour les narcotrafiquants et une zone de
non-droit pour les cartels ».

« Si je suis élu président de la République, notre pays ne sera plus un
Etat narcotrafiquant. Ce sera la fin des cartels de drogue », a insisté
Umaro Sissoco Embalo qui a regagné Bissau à la mi-journée après avoir
effectué son droit civique dans son fief politique de Gabu, une région
de l’intérieur.

« J’ai les mains propres. Je ne suis financé par personne, ni par le
cartel de drogue, ni par des puissances tapies dans l’ombre. Je suis
un militaire qui a fait carrière au pays. Si je serais élu rien ne
serait plus comme avant, je vais tout déblayer (…) », a poursuivi M.
Embalo, un général de 47 ans, arrivé deuxième lors des élections du 10
mars dernier.

« La place des bandits c’est en prison. La place de ceux qui s’activent
dans le cartel, ce sera en prison », a prévenu l’ancien Premier
ministre emmitouflé dans un caftan blanc, coiffé d’un turban rouge et
blanc devenu célèbre et tenant une canne à la main.

Musulman de confession, Umaro Sissoco Embalo qui a épousé une
chrétienne se présente « comme l’homme de la situation ». « Cela me fait
mal d’entendre de parler de la Guinée-Bissau comme un petit pays ou
comme une République bananière. Nous sommes un Etat comme la France,
les Etats-Unis d’Amérique, le Sénégal ou encore le Nigéria », a-t-il
répliqué.

Au total, 761 676 électeurs sont répartis dans 3 139 bureaux de vote
localisés dans 29 circonscriptions électorales situées dans les huit
régions de l’intérieur de la Guinée Bissau et la capitale Bissau
appelée le secteur autonome.

190 observateurs sont déployés par la communauté internationale pour
superviser le vote. La CEDEAO et l’Union africaine principales
organisations de supervision des opérations de vote ont déployé
chacune 60 observateurs, les Etats Unis d’Amérique 47 et le Comité des
pays de langue portugaise (CPLP) 23.

12 candidats prennent part à cette élection présidentielle dont
l’issue pourrait être décisive pour la stabilité
politico-institutionnelle.

Depuis son indépendance en 1974 la Guinée-Bissau a connu seize
tentatives de coups d’Etat, quatre putschs dont le dernier en 2012 en
plus d’une longue série de remaniements gouvernementaux débouchant sur
une instabilité politique même si c’est pour la première fois qu’un
président termine son mandat en Guinée-Bissau.

Dans la même catégorie